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Les deux Grands Prix qui se sont déroulés sur le Red Bull Ring ont été l’occasion pour les pilotes Yamaha de remplir un cahier de doléances à destination de l’usine d’Iwata. Ils espèrent qu’ils seront entendus et que leurs arguments seront pris en compte afin d’obtenir des actions correctives qui leur seront bien utiles pour les deux prochains rendez-vous à Misano. Une piste moins hostile pour les M1. Mais ce n’est pas une raison pour ne pas prendre au sérieux une situation aux airs de crise. C’est ce que rappelle Fabio Quartararo, qui ne gardera pas un souvenir impérissable du Grand Prix d’Autriche et du Grand Prix de Styrie…

Fabio Quartararo est toujours leader du championnat après cinq manches disputées et malgré une campagne d’Autriche plus que laborieuse : « j’ai donné 100% », se souvient-il. « Nous avons dû lutter non seulement avec les freins, mais aussi avec des problèmes dans de nombreux autres domaines. Yamaha a beaucoup de travail à faire. Nous ne vivons pas une période facile ».

Le constructeur Honda se croyait seul dans ce cas avec l’absence de Marc Marquez, voilà que le compatriote Yamaha le rejoint.  « J’espère que Yamaha trouvera les réponses que nous recherchons et dont nous avons besoin », a déclaré Quartararo. Il fait des demandes spécifiques aux ingénieurs, mais il n’entre pas dans les détails. « À Misano, nous aurons quelques problèmes d’adhérence en moins, mais les autres faiblesses de la moto ne seront certainement pas éliminées. Cependant, nous pourrions être plus compétitifs si Yamaha nous donne des réponses positives ».

« Je ne suis pas aussi confiant qu’en Espagne »

Comme rien n’a filtré sur les questions, on reste dans le vague sur ces réponses. Mais Valentino Rossi a déjà dit que le problème de traction de la M1 perdurait, et que son moteur accusait toujours un cruel déficit en vitesse de pointe. Autant d’écueils que les soucis de fiabilité dus à un défaut majeur des soupapes ne vont pas arranger. Et puis il y a eu les problèmes de freins et quelques tracasseries d’embrayage…

Bref, il n’y a pas trop de quoi s’appuyer dans le clan d’Iwata pur construire une sérénité. Le doublé du Grand Prix d’Espagne et le triplé de celui d’Andalousie seront-ils considérés à la fin de cette saison étonnante comme des exceptions ? « Bien sûr, nous sommes toujours parmi les favoris, mais je ne suis pas aussi confiant qu’en Espagne », admet Fabio Quartararo. « Avec les problèmes actuels, il est vraiment difficile de penser au championnat du monde ». Un sentiment qui devient dominant chez le Français.

 

 

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