Le circuit de Spa Francorchamps est un tracé intimidant, technique vallonné, et respecté de tous les pilotes impliqués dans les sports mécaniques. Paradoxalement, c’est aussi justement pour ces raisons que les Grands Prix motos l’ont déserté. Le danger y est trop présent et l’époque où l’on s’accommodait d’un taux de mortalité à chaque saison est révolue. En Belgique, les responsables du site voudraient bien revenir au calendrier. Mais le patron de la Dorna reste inflexible.
Spa Francorchamps est aussi un tracé que Valentino Rossi aimerait bien arpenter. Ce sera sans doute jamais avec une MotoGP. Carmelo Ezpeleta a calmé les ardeurs de Nathalie Maillet, la responsable du site belge, qui avait avoué une approche avec la Dorna pour évaluer les possibilités d’un retour des Grands Prix. Des contacts pris en juillet dont voici les résultats : « le problème majeur reste la sécurité. Pour nous, il est pratiquement impossible d’homologuer ce circuit pour le MotoGP ».
Ces paroles sont de Carmelo Ezpeleta relayées par crash.net. Mais la porte n’est pas définitivement fermée puisque, si les travaux conséquents s’engageaient et étaient ensuite adoubés, on pourrait tester les résultats en y envoyant les Superbike : « nous restons attentifs pour le Superbike s’ils proposent des modifications. Mais en l’état, c’est un « non » clair tant pour le MotoGP que le WSBK. Il faut continuer à discuter ».
La dernière visite des Grands Prix à Spa Francorchamps remonte à 1991. Depuis, de l’eau a coulé sous les ponts et le MotoGP est notamment porté par le courant du succès. La catégorie est de plus en plus demandée, ce qui est le signe de sa bonne santé. Elle ne cherche plus un endroit pour s’implanter, mais elle a en revanche l’embarras du choix.
L’Autriche est arrivée en 2016 et on parle d’un meeting en Finlande pour 2019. Entre-temps, l’Indonésie aura peut-être réussi son pari d’un Grand Prix, une contrée émergente par ailleurs très prisée des constructeurs engagés.