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Suzuki

Chez Suzuki, on aborde ce Grand Prix d’Espagne à Jerez avec le sentiment d’une sixième étape du calendrier aux airs de tournant au championnat. C’est la dernière échéance à Portimao qui a ainsi distribué cette donne, mettant Alex Rins coleader du classement général à égalité de points avec Fabio Quartararo et Joan Mir au pied du mur après avoir été éliminé en course par Jack Miller. La GSX-RR va bien, elle est régulière même si sa première victoire se fait attendre. Mais Jerez n’a jamais été vraiment une piste favorable aux motos venues d’Hamamatsu…

En effet, la dernière victoire d’une Suzuki sur le site en Andalousie remonte en 2000 lorsque Kenny Roberts Jr a concrétisé dans la classe 500cc. Sinon, le meilleur résultat de la marque date de la seconde position prise par Alex Rins en 2019. Ce dernier est encore sur l’élan de sa folle remontée portugaise qui l’a fait passer de la 23è place de départ à la quatrième sous le drapeau à damier. L’Espagnol fait sa meilleure campagne depuis qu’il est en MotoGP marquée par une belle régularité et déjà deux podiums : « j’ai réussi à renverser mon week-end au Portugal et c’était quelque chose de vraiment important pour moi » dit-il. « J’avais eu une terrible journée de qualifications, mais je croyais en ma capacité à faire un bon résultat en course et j’ai réussi ». Son objectif ce week-end est très clair : « je dois garder la tête basse et faire une autre belle prestation ce week-end à Jerez ».

Alex Rins, Team Suzuki Ecstar, Grande Premio Tissot de Portugal

Suzuki : « garder nos deux pilotes en tête »

Chez Joan Mir, le sourire est un peu plus figé. Son accrochage avec Jack Miller lui a fait perdre contact avec son équipier à présent à 23 points depuis sa sixième position au général. Son meilleur classement en MotoGP à Jerez est une cinquième place prise en 2020 et l’an passé. Il évalue ainsi sa situation : « j’ai été malchanceux au Portugal, j’ai eu un peu de mal avec la moto puis j’ai été retiré de la course par un autre pilote. En regardant du bon côté, je ne me suis pas blessé. J’avais un bon rythme vendredi et samedi et je me sens plus en confiance avec ma GSX-RR à chaque course ». Cependant, il reconnait : « Jerez n’est pas toujours ma meilleure piste, mais je suis déterminé à bien finir pour marquer plus de points ».

Le team manager Livio Suppo termine en donnant aussi son avis sur ce Grand Prix d’Espagne : « Jerez est une piste très étroite. C’est un classique du calendrier et nous venons ici tout juste du Portugal. Joan n’a pas terminé la course le week-end dernier, mais Alex a fait un grand pas en avant, donc nous voulons continuer à travailler pour tirer le meilleur parti du package 2022 et garder les deux pilotes en tête ».

Joan Mir, Team Suzuki Ecstar, Grande Premio Tissot de Portugal

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