Jack Miller, le pilote australien de Prima Pramac Yamaha, veut laisser le Qatar derrière lui et remettre les gaz à Jerez pour le GP d’Espagne 2025. Après une belle 5e place à Austin, son abandon à Doha – son premier de la saison – l’a fait plonger à la 15e place du championnat. Pas de quoi abattre le kangourou, qui arrive en Europe avec une envie de revanche.
Après un superbe top 5 à Austin suivi d’un abandon frustrant au Qatar, Jack Miller aborde le Grand Prix d’Espagne avec un objectif clair : rebondir et montrer les progrès de la Yamaha M1. Le pilote australien de la Prima Pramac Yamaha veut mettre derrière lui le manque de feeling ressentis lors du dernier week-end au Moyen-Orient.
« J’ai vraiment hâte de courir à Jerez et de rebondir après ce qui a été un week-end difficile pour nous au Qatar — tant en ce qui concerne mon ressenti avec la moto que ma condition physique, qui n’était pas au mieux », a confié Miller, désormais 15e au classement général.
L’Australien, toujours combatif, voit dans l’arrivée sur le sol européen une excellente opportunité de relancer sa dynamique. « Jerez est une piste où j’ai connu un grand succès par le passé. J’apprécie vraiment de rouler là-bas, et je suis impatient de le faire sur la M1, car je crois que c’est un circuit qui peut bien convenir à notre moto », a-t-il affirmé avec optimisme.
Miller vise un retour dans le match face aux Ducati et KTM : « mon espoir est que ce week-end nous puissions réduire l’écart avec les leaders. »
Gino Borsoi : « ce sera un week-end clé pour Pramac Yamaha et Jack Miller »
Le directeur de l’équipe Pramac Yamaha, Gino Borsoi, abonde dans le même sens : « Jerez n’est pas seulement le premier circuit de la saison européenne, mais c’est aussi un circuit qui convient bien aux points forts de Yamaha, donc j’espère que nous pourrons réaliser une bonne performance. »
Pour Borsoi, ce Grand Prix marque la fin de la phase de rodage du projet Yamaha-Pramac : « nous avons maintenant plus d’expérience avec la moto et une meilleure compréhension de la façon de travailler avec nos pilotes. Après les difficultés du Qatar, je n’appellerais pas forcément cela un redémarrage, mais je crois que c’est un week-end clé pour mieux évaluer notre véritable niveau. »
Toujours privé de Miguel Oliveira, blessé à l’épaule, Yamaha reconduira Augusto Fernandez pour seconder Miller à Jerez. Un duo inédit, mais prometteur, pour juger des progrès d’une Yamaha en quête de confirmation en MotoGP sur un terrain historiquement favorable. Le week-end andalou s’annonce donc décisif pour Jack Miller, déterminé à remettre la M1 dans la lumière.