MotoGP, Espagne J3, Jack Miller (KTM/Ab) s’en est pris à Morbidelli mais : "je n'avais certainement pas l'intention de frapper qui que ce soit"

La dernière manche du MotoGP à Jerez a été marquée par un incident regrettable pour Jack Miller, le pilote de Red Bull KTM Factory Racing, qui a vu sa course se terminer prématurément à cause d’un accrochage avec Franco Morbidelli. Ce clash a non seulement mis fin à leurs espoirs de points mais a également conduit à une confrontation animée sur la piste, capturée par les caméras.

Expliquant les circonstances qui ont mené à cet événement, Jack Miller a partagé ses pensées dans un entretien post-course. « Ce n’était certainement pas le résultat que nous escomptions aujourd’hui. J’étais à l’aise et je tentais de maintenir le rythme avec le groupe de tête quand l’incident s’est produit« , a-t-il déclaré. « Franco a tenté une manœuvre pour me dépasser qui, malheureusement, s’est mal terminée pour nous deux. »

Jack Miller a continué à exprimer un mélange de frustration et de résignation face à la récente série de malchances qui semble peser sur lui. « On dirait que nous sommes poursuivis par la malchance, comme si un chat noir croisait continuellement notre chemin. Heureusement, nous avons une session de tests demain, ce qui devrait nous aider à faire quelques progrès. »

**Jack Miller : « Franco Morbidelli me parlait d’hier, mais il devait me confondre avec quelqu’un d’autre »**

Lorsqu’on l’a interrogé sur l’échange tendu qui a suivi la chute, où Miller a été vu retenant ses mots alors qu’un commissaire le séparait de Morbidelli, il a clarifié la situation avec une pointe d’humour. « Je n’étais pas là pour créer plus de problèmes. Je n’avais certainement pas l’intention de frapper qui que ce soit. J’étais simplement frustré. Et puis, Franco me parlait d’hier, mais il devait me confondre avec quelqu’un d’autre. Je ne sais pas, c’est la course, ces choses arrivent. »

Cette situation souligne non seulement les défis physiques auxquels les pilotes sont confrontés sur la piste, mais aussi la pression émotionnelle intense qui peut survenir dans le feu de l’action. Pour Miller et Morbidelli, le Grand Prix d’Espagne restera un souvenir amer, un rappel que chaque course peut pivoter instantanément de la compétition à la confrontation. En regardant vers l’avenir, Miller reste focalisé sur le potentiel des sessions de tests pour rectifier le tir et revenir plus fort lors des prochaines courses.