MotoGP, Espagne J3, épidémie de syndrome des loges chez Yamaha : la M1 ruine ses pilotes

Durant le Grand Prix d’Espagne, les pilotes de l’équipe Monster Yamaha, Fabio Quartararo et Alex Rins, ont connu des difficultés significatives avec leur Yamaha M1, une moto autrefois louée pour sa maniabilité mais qui, aujourd’hui, semble avoir perdu de sa superbe. Les deux pilotes ont rapporté des problèmes de syndrome des loges, exacerbés par la nécessité de lutter contre la moto pour la maintenir sur la trajectoire souhaitée sur le tourmenté circuit de Jerez.

Fabio Quartararo, particulièrement, a souffert dimanche, en dépit d’une remontée spectaculaire durant la Sprint Race la veille, qui l’avait vu passer de la 23e à la 3e place avant qu’une pénalité pour pression de pneus insuffisante ne le rétrograde. « Ce fut une course vraiment éprouvante. Nous manquons cruellement d’adhérence arrière et de capacité de virage. Espérons que lors des essais de demain, nous pourrons apporter des changements bénéfiques », a confié Quartararo. Le Français, qui avait déjà dû subir une opération pour un problème similaire en 2021, a exprimé son incapacité à maintenir un rythme soutenu à cause de la douleur au bras.

**Alex Rins Yamaha : « j’ai observé que Fabio avait un problème de syndrome des loges, tout comme moi »**

Alex Rins, son coéquipier, a lui aussi connu des problèmes similaires, bien qu’il soit parvenu à terminer devant Quartararo, héritant ainsi de la 13e place. « C’était difficile de partir dernier, mais nous avons récupéré quelques positions. J’ai observé que Fabio avait un problème desyndrome des loges, tout comme moi, et j’ai réussi à le dépasser », a expliqué Rins, qui a noté une amélioration par rapport à sa position de départ.

Massimo Meregalli, directeur de l’équipe Monster Yamaha, a reconnu les défis rencontrés par ses pilotes, attribuant une partie des problèmes à la « lourdeur » de la moto, qui exige un pilotage plus physique dans des conditions de faible adhérence. « C’était une course très exigeante pour eux, surtout dans la dernière partie de la distance. Nous avons encore beaucoup de travail à faire, donc c’est bon d’avoir une journée d’essais demain pour essayer de nouvelles choses et utiliser les données que nous avons recueillies ce week-end », a-t-il ajouté.

L’espoir demeure pour l’équipe de trouver des solutions lors des essais post-course, où ils prévoient de tester de nouveaux composants aérodynamiques, un châssis mis à jour et des ajustements électroniques, dans l’espoir de résoudre les problèmes qui pèsent sur leurs performances et leur confort en course.