MotoGP, Espagne J3, Aleix Espargaró (Aprilia/Ab) : "j'ai bloqué la roue avant et je suis tombé, entraînant Zarco avec moi"

Le Grand Prix d’Espagne à Jerez s’est avéré être un cauchemar pour Aleix Espargaró, pilote de l’équipe Aprilia, qui n’a pas seulement quitté la piste sans marquer de points mais a également été impliqué dans une collision controversée avec Johann Zarco. Espargaró, qui avait déjà rencontré des difficultés lors du sprint du samedi, a expliqué que des problèmes d’embrayage avaient compliqué son départ lors de la course principale.

« Mon embrayage m’a vraiment posé des problèmes aujourd’hui ; j’ai perdu plusieurs places dès le départ, » a confié Aleix Espargaró, décrivant le début de ses ennuis qui l’ont vu reculer de la 12e à la 15e position. Il a également mentionné que Johann Zarco et Franco Morbidelli l’avaient percuté à plusieurs reprises, aggravant sa situation.

Le pilote espagnol a souligné les défis persistants liés aux départs, un point faible reconnu pour l’équipe d’Aprilia. « C’est un problème que nous avons observé avec Maverick et Pedro. Un mauvais départ vous handicape sérieusement, peu importe votre rythme par la suite, » a-t-il expliqué.

La course d’Espargaró a pris fin prématurément au dixième tour, lorsqu’une tentative de dépassement sur Zarco dans le virage 5 a mal tourné. « J’ai essayé de remonter quelques places, mais j’ai bloqué la roue avant et je suis tombé, entraînant Zarco avec moi, » a-t-il relaté avec regret.

Aleix Espargaró : « Johann Zarco était tellement bouleversé que j’ai dû l’emmener hors de la salle pour le calmer »

Aleix Espargaró s’est défendu contre les critiques suggérant un comportement imprudent. « Je ne courais pas de manière agressive. Je tentais plutôt d’éviter le contact, ce qui a finalement causé ma chute. Johann a touché ma moto trois ou quatre fois avant cela, et nous luttions simplement pour la quatorzième place, » a-t-il précisé.

Après l’incident, les deux pilotes ont été convoqués par la direction de course. « Johann était vraiment frustré, non seulement à cause de notre collision, mais aussi en raison d’autres décisions de pénalités prises samedi. Il était tellement bouleversé que j’ai dû l’emmener hors de la salle pour le calmer, » a dévoilé Espargaró, montrant une facette peu commune de son engagement envers le fair-play, même dans un contexte de tension élevée. Pour avoir la version de Johann Zarco, c’est ICI.