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Valentino Rossi

Valentino Rossi avait été annoncé dès la conférence de presse du vendredi par son pilote Marco Bezzecchi et il a pointé le bout de son nez ce samedi à Jerez, site qui reçoit le Grand Prix d’Espagne ce week-end pour la quatrième manche de la saison MotoGP. Comme patron de la VR46, il est allé inspecter ses troupes et il a aussi donné des conseils à ses académiciens que l’on trouve aussi chez Yamaha et Ducati… Et puis il a rendu les honneurs bien mérités à un ancien rival qui met encore du gaz : Dani Pedrosa.   

A l’occasion du Grand Prix d’Espagne, quatrième étape du Championnat du monde 2023, Valentino Rossi est présent dans le stands de son équipe, non pas en tant que pilote mais en tant que propriétaire d’écurie. Le pilote de Tavullia, le plus titré de l’histoire de Jerez, a été interviewé par Sky Sport MotoGP et a parlé des pilotes de l’Académie et du passé… « C’est bien d’être de retour ici en tant que propriétaire de l’équipe, c’est définitivement plus relaxant que d’être pilote » sourit le Doctor. « Je suis très content et fier de l’équipe, de Luca et Bez, ils sont vraiment bons. Lorsque nous avons intégré l’équipe en MotoGP, nous ne pensions même pas que nous serions capables de gagner et le faire si tôt était excitant ».

« Luca est très curieux, il pose beaucoup de questions et essaie de comprendre des autres, il est très intelligent. Il a volé des secrets à Rins était essentiel à Austin mais il ne lui a rien dit. Nous sommes contents de Bez, nous avons deux pilotes forts et rapides, mais ils sont très différents. C’est bien pour eux car ils grandissent ensemble. Bezzecchi est explosif et sincère, c’est très important mais il doit encore s’améliorer pour remporter le championnat du monde » analyse le patron.

MotoGP, Valentino Rossi

Valentino Rossi : « j’ai essayé d’expliquer à Bagnaia ce que je pensais, c’est difficile »

Mais Valentino Rossi est aussi le directeur d’une académie. Il fait donc aussi le point sur Francesco Bagnaia et Franco Morbidelli, en commençant par le Champion du Monde : « nous avons beaucoup parlé avec Pecco quand il est revenu » révèle Vale. « J’ai essayé d’expliquer ce que je pensais. C’est difficile. Quand vous allez vite et tombez devant, c’est difficile à accepter et à admettre. Je lui ai juste dit d’aller un peu moins vite, ce qui est bien quand même. Morbidelli n’est pas trop loin. Il roule bien. Ces courses sont importantes pour rester dans l’usine Yamaha. Le problème est que la situation technique de Yamaha est difficile. Quartararo est également en difficulté. C’est difficile de tout donner quand on se bat pour des positions derrière. Il doit tenir le coup et espérer s’améliorer ».

Valentino Rossi a aussi une relation particulière avec Jerez : « je me souviens bien de la victoire de 2016, c’était serré, devant Lorenzo et Marquez, c’était cool. Le meilleur match a été celui contre Gibernau. On y jouait plus qu’on ne gagnait, on sortait d’un moment difficile, il m’avait disqualifié lors du round précédent, et j’étais un peu en colère contre lui donc c’était important. Ici, j’ai eu beaucoup de célébrations, comme la baignade et le bowling. C’est un des plus beaux GP, il y a toujours une super ambiance ». Une époque que Dani Pedrosa perpétue ce week-end… « Pedrosa va fort et c’est effrayant. Ce n’est pas facile d’être aussi rapide sans courir tout le temps. Il est beaucoup plus jeune que moi mais il a toujours été fort » termine le nonuple Champion du Monde.

Valentino Rossi, Grande Premio Tissot de Portugal

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