Il n’y a pas eu de miracle dans ce samedi du Grand Prix d’Espagne pour un Valentino Rossi dont le sort semble définitivement scellé par la gamme de pneus du manufacturer unique. Les carcasses Michelin ne sont pas assez dures pour lui et, apparemment, il n’arrive plus à se réinventer. Le Doctor ne jette la pierre à personne et assume totalement son impuissance. Ce qui laisse présager de la suite. Justement, à ce propos, son team VR46 cherche un constructeur et il regrette que son académicien Morbidelli n’ait pas une moto d’usine. Et si, en 2022, il arrangeait ça ?
L’actualité de Valentino Rossi ne semble d’ores et déjà plus concerné la piste. Voir le nonuple titré seulement 17e sur la grille de départ d’un Grand Prix d’Espagne à Jerez qu’il a remporté tant de fois laisse sans voix. Par pudeur, plus personne n’insiste sur la situation du Doctor. Mais ce dernier ne l’occulte pas. Au terme de qualifications une fois encore anonymes, Vale a déclaré : « ce matin ça s’est un peu mieux passé, on a fait quelques changements et j’ai freiné plus fort et je suis mieux sorti des virages. J’étais à 7 dixièmes du meilleur temps, mais le problème c’est que j’étais 15e. Tout le monde est très fort. Cet après-midi j’ai terminé 17e, le potentiel était un peu plus élevé mais rien de sensationnel ».
« Nous avons eu des problèmes d’électronique sur la moto, mais comme je l’ai dit, je n’aurais pas été vraiment mieux » avoue-t-il. « Pour la course, nous devons choisir les pneus, à l’avant pour choisir entre soft et medium. Le choix de l’arrière n’est pas difficile, car avec du dur il n’y a pas assez de rythme, je préférerais le medium. Il sera difficile de choisir pour l’avant, entre le soft et le médium, et je pense que la plupart des pilotes choisiront le médium ».
Rossi : « j’essaye toujours d’être honnête, sincère »
Sur ses difficultés, la rengaine est maintenant connue : « je souffre à l’arrière, je lutte, pour mon style de pilotage, ces pneus sont trop tendres, mais les autres sont rapides, nous devons donc résoudre la situation nous-mêmes. J’essaye toujours d’être honnête, sincère, j’essaye d’expliquer mes sentiments en mouvement. C’est un défi très difficile, j’espérais et je pensais que je pourrais être plus compétitif, c’est difficile mais nous devons essayer ».
Alors il se concentre sur ce qu’il pourrait changer. Et ce ne serait pas pour lui… « Franco Morbidelli est un de nos pilotes, nous voulions une moto d’usine pour lui depuis longtemps, nous avons demandé à Yamaha, mais ils ont dit que c’était comme ça pour le moment. Il le mérite, il est impressionnant, mais honnêtement je ne sais pas quoi faire. Cependant, il se débrouille aussi très bien avec la sienne, il se sent mieux et je pense qu’il fera une belle course demain ».
MotoGP Espagne J2 : qualifications
Crédit classement motogp.com
