Austin semble loin pour Alex Rins, l’as des as au Texas, qui ne construira pas pour Honda des châteaux en Espagne. En délicatesse le vendredi, celui qui a remporté 50% des six dernières courses se succédant à cheval entre la fin de la saison 2022 et le début de celle-ci n’a pu faire mieux qu’une 18è place au terme des qualifications. Une position risquée et cela s’est vérifié avec l’entame chaotique de la course Sprint. La suite, c’est lui qui la raconte…
Le dernier vainqueur en date d’un Grand Prix MotoGP est parti de la 18e place de la grille, ce qui fait qu’il a été aux premières loges pour voir l’accident provoqué par Franco Morbidelli et qui a aussi entrainé Alex Marquez comme Marco Bezzecchi. Il a eu la délicatesse d’éviter ses collègues en perdition et en danger au milieu de la mêlée avant de se relancer dans le Sprint comme le reste de la joyeuse troupe. Mais avec pas plus de succès.
Alex Rins a essayé de pousser pour prendre quelques points, mais il n’a pas pu faire la prestation espérée en raison d’un manque de sensations au freinage. Il a franchi la ligne d’arrivée 13è, donc hors des points, dont la comptabilité commence à la neuvième position dans ce cas. « Nous devons améliorer la sensation au freinage » raconte l’ancien de Suzuki.
Alex Rins : « nous savions que ça allait être difficile sur cette piste »
« Nous avons du mal mais nous savions que ça allait être difficile sur cette piste. En ce qui concerne le Sprint, j’ai pu éviter les autres pilotes tombés devant moi et ensuite c’était compliqué dans les virages rapides ». Il termine : « le test de lundi nous donnera des informations utiles. Nous apprenons toujours et essayons de nous améliorer avec cette moto ».
On ne sait toujours pas si, en l’absence de Marc Marquez, c’est le pilote LCR qui testera les nouveautés et autres évolutions que veut évaluer le HRC le lundi 1è mai. Mais ce qui est sûr, c’est que ce ne sera pas Taka Nakagami. Le Japonais est pourtant le moins mal classé des pilotes Honda sur la grille de départ de ce Grand Prix d’Espagne, puisqu’il y pointe à la 11e place. Hélas, après avoir évité de justesse un Morbidelli à terre après le premier départ du Sprint, il a terminé cette course dans le bac à gravier après la relance de la compétition…
« Le feeling avec ces conditions chaudes était assez positif au restart » raconte le Japonais. « J’ai réussi à dépasser d’autres pilotes et j’ai essayé de partir et de garder mon rythme, mais je n’ai pas pu. J’ai perdu l’avant. C’était comme un ralenti, et je ne pouvais rien faire. C’était hélas une grande opportunité de terminer dans le top cinq ou six. La moto est bonne dans des conditions chaudes, mais si dimanche c’est pareil, nous utiliserons le pneu avant dur parce que le médium devient trop chaud ».
Résultats du Sprint du Grand Prix d’Espagne MotoGP à Jerez :
Crédit classement : MotoGP.com