L’intervention d’Éric Mahé sur la prestation de Fabio Quartararo dans une course Sprint en Espagne qui n’a pas tourné en sa faveur a commencé par ses mots énigmatiques, mais tout de même assez révélateur d’un certain agacement ? A quoi faisait-il allusion ? A ceci…
Après l’accident du premier départ de la course Sprint de ce samedi après-midi à Jerez, un drapeau rouge a été brandi, mettant fin au débat avant même le premier tour. L’organisation d’un second départ a tout de suite été lancée, et sur les écrans est apparue cette mention dont le sens ne souffre pas, a priori, de la moindre interprétation.
Il est écrit que les pilotes doivent regagner la pitlane dans les cinq minutes sans passer par des raccourcis. Ce qui veut dire avec la moto et par la piste. Si l’on suit cet impératif, Marco Bezzecchi, Franco Morbidelli et Alex Marquez n’auraient jamais dû de retrouver sur la grille de départ pour le nouveau lancement de la course.
Cependant, il n’y a pas de règle sans exception et celle-ci apparait dans le règlement avec cette mention qui ouvre à toutes les appréciations en MotoGP : « Une dérogation peut être accordée dans des circonstances exceptionnelles ». Dixit le 1.25.1. Voilà le pourquoi du comment en Espagne.
🗨️ Éric Mahé (manager de F. Quartararo) : "Si la course n'est pas rompue, il a une chance de podium, même de victoire"#SpanishGP 🇪🇸 pic.twitter.com/EGnO0L20Nx
— CANAL+ MotoGP™ (@CanalplusMotoGP) April 29, 2023