Morbidelli a retrouvé le sourire et l’éclaircie entrevue à Portimao semble bien se confirmer à Jerez. Avec sa Yamaha dite « A-Spec » il retrouve le goût de jouer les trublions au sommet de la hiérarchie et se positionner entre les deux motos officielles de la marque. Et sans vraiment chercher le chrono sur un tour, dit-il. Cela étant dit, il attend la suite des événements avant de vraiment sombrer dans la satisfaction. Les cicatrices du Qatar sont encore douloureuses…
Le pilote Petronas Yamaha ne pouvait ne pas être satisfait de son vendredi à Jerez. Cependant, l’expérience récente vécue avec sa Yamaha lui a appris à se montrer prudent : « mon rythme aujourd’hui était sans aucun doute parmi les meilleurs. Mon rythme et celui d’Aleix Espargaró semblaient être les plus forts. J’ai vu ça. C’est un bon début, mais ce n’est que vendredi. Je suis très content d’être dans le top 5 sans chasse au chrono, mais ce n’est que vendredi, il n’y a pas beaucoup de points et même aucun, pour être précis », explique l’italo-brésilien.
« Franky » a attribué le bon départ du quatrième week-end de course de l’année aux caractéristiques de la piste : « à mon avis, le circuit de Jerez va très bien à notre moto. Il y a moins de lignes droites et des virages très longs et fluides. Ce sont les courbes qui conviennent à notre moto. C’est certainement la raison principale. Il n’y a pas de progrès technique, nous avons juste travaillé sur le set-up. Nos choix vont plus en direction de Portimão que de Jerez l’année dernière », a-t-il révélé en précisant : « la moto date de 2019 ».
Morbidelli explique son espace-temps
« Je regarde juste course après course », a poursuivi le pilote Petronas. « C’est un tracé sur lequel les lignes droites ne sont pas très longues. La moto roule très bien et vous pouvez compenser ce que vous perdez dans les lignes droites, car il n’y a pas grand-chose ici ». Puis il revient encore sur le millésime de sa M1… « Il n’y a personne qui pilote une moto 2019. Nous ne pouvons donc faire aucune comparaison. Je suis une espèce rare. Je vis dans le passé et j’essaie de laisser le passé être rapide dans le présent ». Une belle approche théorique qui se décline ainsi en pratique : « je dois faire de la cohérence ma force cette année. Je vais essayer. Je dois essayer et je dois y arriver ».
MotoGP Espagne J1 : chronos
Crédit classement motogp.com