En ce vendredi 30 avril 2021, Valentino Rossi a répondu aux questions des journalistes depuis le circuit de Jerez – Ángel Nieto au terme de la première journée du Grand Prix d’Espagne.
Nous sommes allés écouter (via un logiciel de téléconférence) les propos du pilote italien en difficulté.
Comme à notre habitude, nous reportons ici les paroles de Valentino Rossi sans la moindre mise en forme.
Valentino Rossi : « Une journée difficile car je ne suis pas assez rapide. Mon rythme a été un peu meilleur que l’attaque du chrono car malheureusement durant le bon tour j’ai touché le vert. Sans cela, j’aurais été deux ou trois positions devant, mais rien de spécial. Mon rythme est un peu meilleur mais je ne suis pas assez rapide. J’ai un problème similaire car j’ai toujours beaucoup souffert avec l’adhérence arrière, en particulier après quelques tours. Pour moi, le pneu arrière est difficile car je glisse un peu trop. Aujourd’hui, nous avons essayé différentes choses et deux motos différentes mais le feeling est très similaire. Donc pour le moment, nous ne sommes pas en mesure de régler le problème. Nous essaierons de faire quelque chose demain et nous espérons également que les conditions vont s’améliorer puisque généralement l’adhérence augmente un peu jour après jour. Nous verrons bien. »
Certains pneus sont différents de ceux de l’année dernière. Quel est votre feeling et quelle sera votre approche technique demain ?
« Je pense que le pneu tendre est bien pour améliorer le chrono, pour la time attack, mais cette fois il est très tendre, donc c’est juste pour un ou deux tours. Pour la course sera davantage le médium ou le dur mais nous devons essayer demain. Techniquement, nous devons travailler et nous devons essayer de trouver davantage d’adhérence, mais sincèrement nous n’avons pas beaucoup d’idées. Aujourd’hui, nous avons essayé quelque chose de différent mais nous sommes encore un peu en difficulté. »
Ressentez-vous de la pression car dans quelques courses vous déciderez de ce que vous allez faire l’an prochain, alors que les choses semblent un peu difficiles pour le moment ?
« Non. Sincèrement, je ne ressens pas beaucoup de pression : Je me sens bien physiquement, je vais plutôt bien, mais le problème est que je ne suis pas assez rapide. Je n’ai pas d’autres problèmes particuliers (rires) ! »
Le problème de l’adhérence à l’arrière est-il le même que lors des précédentes saisons ?
« Durant les dernières années, j’ai souffert à de nombreuses reprises de ce problème. Parfois, c’était un peu différent, mais oui, c’était très similaire, en particulier quand nous avons également changé de pneus durant les dernières années. Maintenant, il semble que le pneu arrière soit très tendre. Normalement, durant toute ma carrière, j’ai toujours préféré des pneus durs. À cause de ça, je souffre beaucoup, en particulier après quelques tours car l’arrière bouge beaucoup. Mais ce sont les pneus, et les autres sont capables d’être forts avec ça, donc nous devons essayer de gérer cette situation. Oui, c’est une piste critique pour l’adhérence arrière, en particulier durant ces dernières années, mais quoi qu’il en soit, ce que je ressens quand je pilote est que je ne suis pas en mesure de piloter au maximum. »
Durant ces dernières années, vous avez été clair sur le fait que vous preniez toujours du plaisir en pilotant. Mais qu’en est-il une journée comme ça, où les choses ne semblent pas avancer ?
« Vous savez, piloter des motos et travailler dur c’est très bien, mais les résultats sont cruciaux. Vous devez donc être fort. Peut-être que vous n’avez pas besoin de toujours gagner mais au moins de se battre pour des podiums et des positions importantes. Donc pour cette raison, je ne suis pas heureux car je ne suis pas rapide. Quand vous êtes lent, ce n’est pas très amusant. »
Classement de la FP2 du Grand Prix d’Espagne MotoGP à Jerez :
Crédit classement : MotoGP.com