Ce jeudi 28 avril 2022, Johann Zarco a répondu aux questions des journalistes depuis le circuit de Jerez – Ángel Nieto en prélude au Grand Prix d’Espagne.
Pour la première fois de l’année, Johann Zarco, qui occupe actuellement la cinquième place du championnat, sera accompagné de Jean-Michel Bayle afin de l’aider durant son weekend de course.
Comme à notre habitude, nous reportons ici les paroles de Johann Zarco sans la moindre mise en forme, même si cela est partiellement traduit (vouvoiement en anglais, tutoiement en français).
Johann Zarco : « Il aurait dû venir à Portimão, mais ensuite il a eu quelque chose à faire de toute urgence à la maison. Nous travaillons ensemble pour améliorer mon entraînement à la maison. Je dois être prêt quand j’arrive au Grand Prix. Mais il sera là pour quelques courses en Europe pour me donner ce petit quelque chose en plus. Mais pour cette première course, ce sera aussi l’occasion pour lui de faire connaissance avec l’équipe et de s’impliquer davantage dans les courses. Mais le travail que nous faisons ensemble vise surtout à améliorer l’entraînement. Il m’aide, moi et mon entraîneur, à confirmer si l’entraînement physique est bon ou si je peux forcer davantage. Ces dernières années, je l’ai toujours fait seul, j’ai fait mes tours et j’ai essayé de trouver quelques exercices, mais toujours par moi-même. Maintenant, nous faisons des choses différentes, et c’est bien parce qu’il a un bon œil et sait aussi ce qui est difficile à haut niveau. »
Roulez-vous ensemble lors des entraînements
?
« Non, nous n’avons fait qu’une seule fois de l’enduro
ensemble, mais plutôt pour être dehors pendant trois à quatre
heures, pour nous vider la tête et en même temps faire travailler
notre corps. Il prend encore souvent la moto en tout-terrain juste
pour me rappeler qu’il est le meilleur. Mais il me laisse le faire
sur l’asphalte (rires). Nous travaillons sur des choses très
précises. S’il conduisait lui-même, il ne pourrait pas être aussi
précis qu’en dehors de la piste. Plus nous nous entraînons
ensemble, plus il sera utile car il apprendra à mieux me connaître.
»
« Je ne peux pas dire, comme Jack ou Pecco, « D’accord, nous avons la bonne configuration de base ». Parce que parfois nous sommes encore surpris. Mais j’espère que la bonne course à Portimão m’aidera à tout de suite trouver un bon rythme ici. Ce n’est pas ma meilleure piste, mais avec la belle course de Portimão, je ferai peut-être un pas en avant ici aussi. »
Ducati reste sur un doublé au GP d’Espagne grâce à
Miller et Bagnaia…
« Si Fabio avait terminé la course, je pense qu’il aurait été
2e et 3e mais quand même sur le podium. Ils se sentaient mieux que
moi l’an dernier. Maintenant, mes sensations sur la moto
s’améliorent, j’utilise aussi mieux l’avant de la moto. Cela peut
m’aider à améliorer mes performances ici. J’étais bien, mais pas si
bien que ça, j’étais huitième. »
Fabio Quartararo peut-il être battu à Jerez
?
« Le seul point faible de Fabio, c’est la ligne droite… et je
ne pense pas que nous trouverons de faiblesse ici mais je pense que
nous pouvons performer parce qu’on a eu un bon feeling à Portimão.
A Portimão, il était assez en colère et il en a très bien profité
pour être très rapide en début de course. Ici, il pourrait être en
colère contre ce qui s’est passé l’année dernière (rires). Le
connaissant, je pense qu’ici, après la victoire, il va se sentir
bien. Mais si je peux répéter un podium, ce serait juste un autre
rêve, donc je le prendrai si je le peux. »
La Yamaha et Johann Zarco à Jerez…
« La Yamaha aide un peu ici car c’est un petit circuit et tout
s’enchaîne bien. Pour la 4e place, j’avais beaucoup forcé en début
de course, et plus personne n’avait de pneu en fin de course, donc
j’avais pu conserver l’avantage du début de course jusqu’à la fin.
J’avais juste manqué le podium car Lorenzo m’avait doublé. Et pour
la deuxième place, j’étais 5e et les trois devant moi étaient
tombés, donc ça m’avait bien servi. »