Jack Miller aura besoin de toute sa force, de son optimisme et de sa réussite dans un Grand Prix d’Espagne qui s’annonce crucial pour la suite de sa saison. Il était attendu comme le nouveau leader des troupes Ducati. Or, après les trois premières courses, l’Australien de 26 ans pointe seulement 12e d’un championnat où son équipier Bagnaia apparait au second rang, tandis que le pilote Johann Zarco de son ancienne équipe Pramac est quatrième. A Jerez, ce week-end, le faux pas est interdit et un exploit serait le bienvenu…
Deux places de neuvième et un abandon sur chute est le maigre bilan ramené par un Jack Miller après les trois premiers Grands Prix d’une saison 2021 de MotoGP abordée en tant qu’officiel Ducati. Il sait qu’au vu de ce statut, il est loin du compte. En plus de ces résultats modestes, il a eu maille à partir en piste avec Joan Mir à Doha, ce qui l’a ensuite fait prendre ses distances avec son réseau social. Et comme un malheur n’arrive jamais seul, il a dû aller se faire opérer du syndrome des loges.
Jack Miller se souvient de sa quatrième place en 2020
Pendant ce temps, son équipier Bagnaia alignait des résultats réguliers lui permettant, à la veille du Grand Prix d’Espagne de ce weekend, de pointer second au championnat. Il est donc grand temps pour l’Australien de renverser la vapeur afin d’être digne de ses aînés ayant œuvré à Borgo Panigale que sont Troy Bayliss et Casey Stoner… « J’ai hâte de piloter à nouveau à Jerez, où j’ai été très compétitif l’année dernière en terminant le Grand Prix d’Espagne à la quatrième place », a déclaré « Jackass ».
« Les premières courses en 2021 ont été assez difficiles pour moi, mais la sensation avec la Desmosedici est excellente et après l’opération sur mon avant-bras droit je n’ai plus eu de problèmes de syndrome des loges », a assuré Miller. « Je pense donc que tout est réuni pour faire une bonne course dimanche ».