Avec l’absence prolongée de Marc Marquez qui manquera non seulement le Grand Prix d’Espagne de ce week-end mais aussi, et peut-être surtout, le test de Jerez qui suivra, Alex Rins apparait plus que jamais comme le leader des troupes Honda à l’abord de cette quatrième manche de la saison. Et il semble bien s’y faire alors que cette position est légitimée depuis sa dernière victoire à Austin, la première avec un V4, car la précédente en MotoGP avait été avec le quatre cylindres en ligne Suzuki… Avant de se lancer dans la mêlée, il a tenu un discours de patron, avec ses convictions…
Avant de parler de Jerez qui ne sera pas du gâteau, Alex Rins reprend une part du donut texan : « à Austin, c’était un week-end fantastique, tous les jours. C’était incroyable, en course j’essayais de rester derrière Pecco et puis quand il a chuté, je me suis retrouvé en tête. J’ai commis quelques erreurs, mais je me suis reconcentré Et je l’ai ramenée à la maison. J’étais très rapide ».
Mais à présent, c’est l’Espagne qui est au menu : « un pari pour ce Grand Prix ? Pas encore, même si nous partons un peu de zéro ici. Nous aimons la piste, nous allons essayer de faire de notre mieux. Il faut savoir s’adapter pour être toujours au top. Les Ducati roulent très vite, l’objectif reste le même quel que soit le résultat ».
Alex Rins : « l’équipe m’a dit qu’elle me laisserait tester le cadre de Joan Mir, mais je préfère m’en tenir avec mon cadre »
Alex Rins ajoute : « quand je retourne au box, j’essaie de donner des informations claires et de dire comment j’étais sur la moto pour l’améliorer ». Puis il fait cette révélation : « ce matin, l’équipe m’a dit qu’elle me laisserait tester le cadre de Joan Mir, mais je préfère m’en tenir avec mon cadre et mon réglage pour ce Grand Prix. Ensuite on verra aux essais du lundi ».
Il termine : « chaque fois que je suis sur la Honda, je suis toujours plus détendu et confiant. Tour après tour à Austin, j’ai amélioré mes performances et j’ai pu gérer les freins d’une manière différente. Je m’adapte à cette moto, qui est complètement différente de la Suzuki« .