Après neuf mois de chômage technique imposé par Yamaha qui était contraint de faire avec la crise sanitaire, le désormais pilote d’essai de la marque d’Iwata Jorge Lorenzo est revenu sur la piste à Portimao. Avec une M1 de l’année passée, ce qui suffisait pour une remise en route… Au fait de ce qui se passe dans ce qui était aussi son paddock, il est déchiré entre deux pilotes pour la quête du championnat. Entre fibre patriotique et compagnonnage de marque, son cœur balance…
Le Grand Prix de France n’a pas redistribué les cartes. Tant Fabio Quartararo que Joan Mir restent des rivaux directs pour le titre en jeu jusqu’à la fin de la saison. Pour Jorge Lorenzo, il est difficile de donner sa préférence. Car Joan Mir sur Suzuki est un Majorquin comme lui tandis que si Fabio Quartararo est Français, il roule sur une Yamaha, marque pour laquelle il teste…
Une préférence pour Majorque…
Il commente : « Mir a toujours eu du talent, tant en Moto3, où il a remporté le titre, qu’en Moto2. En MotoGP, c’est toujours difficile de commencer, surtout si vous commencez avec la moto du moment, et il a obtenu des résultats. Clairement, il semble qu’il travaille dur et qu’il soit très agressif sur la piste. Il est avec Fabio le favori pour le titre ».
« Il en est à sa deuxième année et s’il concrétisait, il serait l’un des premiers dans ce cas. J’ai gagné lors de ma troisième saison en MotoGP. Je me suis battu dans la deuxième année, mais j’ai dû attendre la troisième. Mais je l’ai fait à 23 ans, ce qu’il a, donc il me correspondrait » constate Por Fuera.
Il ajoute : « ce serait incroyable pour Majorque d’avoir un autre champion du monde MotoGP. Évidemment, je défends Fabio, car nous sommes de la même marque, Yamaha, mais je serais heureux pour Joan s’il gagnait. Sinon Quartararo peut aussi gagner ».