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Liberty Media

Depuis que Liberty Media, propriétaire de la Formule 1, a annoncé son intention d’acquérir une participation majoritaire dans MotoGP, les spéculations vont bon train sur les changements à venir. Cette acquisition, qui est encore en attente de l’approbation des autorités de concurrence de l’Union européenne, pourrait marquer un tournant dans l’histoire du championnat. Carmelo Ezpeleta, PDG de Dorna, a récemment abordé les potentiels bouleversements dans une interview, révélant quelques pistes intéressantes.

L’un des changements majeurs évoqués par Ezpeleta concerne l’instauration d’un salaire minimum pour les pilotes MotoGP. Ce sujet, qui a été demandé par les pilotes eux-mêmes, est actuellement à l’étude par Dorna. « Ce que nous ferons à l’avenir, également parce que les pilotes nous l’ont demandé, c’est fixer des salaires minimums pour le MotoGP. C’est quelque chose que nous étudions, » a-t-il déclaré. Cette initiative viserait à garantir une meilleure sécurité financière pour les pilotes, en s’assurant qu’ils reçoivent une rémunération équitable pour leurs efforts et leur engagement dans ce sport extrêmement exigeant.

Un autre point crucial soulevé par Carmelo Ezpeleta est la nécessité d’attirer une plus grande diversité de nationalités sur la grille de départ. Actuellement, le MotoGP est dominé par des pilotes italiens et espagnols, ce qui pourrait limiter la diversité du sport. « Nous devrons examiner, et je sais que cela sera controversé, comment nous pouvons attirer davantage de nationalités dans ce sport, » a-t-il admis. Ezpeleta a comparé la situation à celle des Jeux olympiques, où la participation est limitée par pays, ce qui peut laisser de côté des athlètes exceptionnels d’une nation bien représentée.

Carmelo Ezpeleta

Carmelo Ezpeleta : « les meilleurs doivent faire partie du championnat mais il est bien plus facile d’être meilleur si l’on est italien ou espagnol »

L’idée serait de rendre le MotoGP plus accessible et attractif pour les pilotes provenant de pays moins représentés, tout en maintenant un niveau de compétition élevé. « Les meilleurs doivent faire partie du championnat, cela ne fait aucun doute. Mais il est bien plus facile d’être meilleur si l’on est italien ou espagnol, » a-t-il ajouté sur Speedweek, soulignant ainsi les défis actuels pour les pilotes d’autres nationalités à percer dans le sport.

Ezpeleta a laissé entendre que les changements à venir ne concerneraient pas seulement la réglementation sportive, mais aussi d’autres aspects du MotoGP, comme l’équité entre les nations. Si ces propositions sont mises en œuvre, elles pourraient transformer le paysage du MotoGP, rendant le championnat plus inclusif et équitable.

L’acquisition de MotoGP par Liberty Media pourrait entraîner des réformes significatives sous la direction d’Ezpeleta. Que ce soit à travers l’introduction de salaires minimums ou la promotion d’une plus grande diversité nationale, ces initiatives visent à améliorer le sport tant pour les pilotes que pour les fans du monde entier. Reste à voir comment ces changements seront accueillis et mis en œuvre dans les années à venir.

Carmelo Ezpeleta, PDG de Dorna