Marc Marquez s’est lui-même fixé le délai entre le Grand Prix d’Inde qui vient de s’écouler, et celui du Japon qui aura lieu ce week-end pour officialiser un avenir 2024 qui n’a pourtant pas lieu de l’être, puisqu’il a un contrat jusqu’à la fin de l‘année prochaine avec Honda. Mais Ducati a stoppé le jeu de poker menteur à Buddh avec un Paolo Ciabatti, directeur sportif de la marque actuellement dominante en MotoGP, en déclarant, qu’à Borgo Panigale, on observait les négociation bel et bien en cours entre l’octuple Champion du Monde et le team satellite italien qui emploie déjà son frère Alex. L’ainé veut un projet gagnant ce qui signifie quitter son statut d’officiel HRC pour devenir un pilote privé. Et qui irait à sa place ? Johann Zarco, ce qui plongerait l’équipe LCR dans le désarroi …
Marc Marquez est maitre de ce jeu, mais sait-il ce qu’il veut vraiment ? Car en quittant l’Inde pour voler le Japon, il a signalé qu’il ne ferait pas vivre à Honda l’affront à domicile de l’annonce de sa désertion vers une Ducati satellite. Pourtant son calendrier annoncé avant l’Inde laissait présager ce scénario.
Tout le discours depuis le test de Misano, où il a rejeté clairement la RC213V évoluée qui devait lui donner l’envie de rester et de la confiance dans le projet HRC, jusqu’à dire que son actuelle moto avait des côtés plus appréciables, prépare les esprits à l’inéluctabilité d’un retentissant départ. Cependant, tant qu’il n’est pas acté par le principal intéressé, tout reste en suspens.
Marc Marquez a entre ses mains le destin Honda de Johann Zarco
Dans le cas d’un adieu de l’homme de Cervera, l’effet collatéral immédiat serait le changement de destination de Johann Zarco. Le Français a signé pour deux ans avec Honda à partir de 2024, et il a été placé chez LCR. Il sera aux couleurs de l’usine si Marc Marquez abandonne sa combinaison Repsol, en supposant qu’il ne l’amène pas avec lui chez Gresini …
Ce serait également une nouvelle majeure, non seulement pour le tricolore qui accéderait au statut de pilote officiel aux côtés de Joan Mir, mais aussi pour Lucio Cecchinello qui serait le dindon de cette farce MotoGP. De quoi lui faire regretter d’avoir repoussé les avances de KTM en mettant en avant sa loyauté envers Honda ? Peut-être, mais ceci est encore une autre histoire …