Aleix Espargaró et Aprilia renouvelleront leur contrat jusqu’à la saison MotoGP 2024. Maverick Viñales aura besoin de plus de temps.
Par Luigi Ciamburro de Corsedimoto
Dimanche soir, il y avait un air de fête dans le garage Aprilia après le troisième podium d’Aleix Espargaró en cette saison de MotoGP. Le constructeur de Noale perd des concessions, mais peut rêver grand avec la troisième place au classement mondial de son « colonel » de Granollers. Petit à petit la RS-GP se rapproche de ses rivaux directs Yamaha, Honda et Ducati, et les dépasse parfois. Merci également au travail effectué par le PDG Massimo Rivola qui a su réorganiser le groupe, insérer les figures d’ingénierie nécessaires dans l’équipe et dans l’usine. Il est maintenant temps de récolter les fruits et de semer pour un avenir encore plus glorieux.
Sept points séparent Aleix Espargaró de
Fabio Quartararo, avant la prochaine étape au Mans
dans une semaine. Le rêve continue.
« Aleix nous fait vivre un championnat au-dessus de nos
espérances, mais nous restons très réalistes, les pieds sur
terre », a confié Massimo Rivola à ‘Marca’. «
Nous savons que nous passons du bon temps dans l’ensemble en
tant qu’équipe et, surtout, pour le pilote, qui réussit à faire des
choses incroyables sur la moto, qui semble être une extension de
lui-même. »
Les contrats d’Aleix Espargaró et de Maverick Viñales
Le manager d’Aprilia n’oublie pas son passé en Formule 1 dont il a apporté son expérience au constructeur de Noale. Mais maintenant, il y a aussi le chapitre du contrat sur la table, celui des deux pilotes expirant à la fin de l’année. La victoire en Argentine et les podiums au Qatar et en Espagne enlèvent toute marge de doute sur Aleix Espargaró : « le renouvellement viendra certainement, c’est notre capitaine, il a amené Aprilia jusqu’ici et c’est bien qu’il continue avec nous. Dans une armée, il aurait été au moins le colonel. »
Il faudra encore quelques semaines pour parvenir à un accord avec Maverick Viñales. « Il faut du temps. On a du temps pour lui, c’est lui qui ne se donne pas de temps et c’est quelque chose qu’il doit comprendre. Il n’a pas à régler grand-chose, juste à ajuster les performances en FP3 » souligne Massimo Rivola. « À Jerez, par exemple, il n’a pas atteint la Q2 pour un certain nombre de raisons malheureuses, comme le fait qu’il a trébuché sur plusieurs drapeaux jaunes et n’a pu faire qu’un tour à plein régime. Mais, petit à petit, il y arrivera. »