Enea Bastianini a déjà préparé les esprits chez Ducati sur le fait, qu’en 2023, il ne sera pas plus docile sur la piste qu’en 2022. L’habit rouge qu’il a troqué contre sa chemisette Gresini ne changera rien, si ce n‘est que son ambition n’a fait que grandir. Certes, il promet qu’il apportera sa synergie à l’esprit de cohésion du groupe de Borgo Panigale, mais une fois sur piste, et s’il faut en passer par là avec son Champion du Monde d’équipier, il y aura « des étincelles » …
D’ailleurs, Enea Bastianini ne voit pas comment il pourrait en être autrement. En toute franchise, il a déclaré dans des propos repérés sur Speedweek : « je peux travailler avec Pecco, je suis très motivé et j’ai hâte de commencer » commence-t-il avant d’ajouter au sujet du même Bagnaia : « bien sûr, il y aura des étincelles sur la piste, car nous sommes tous ici pour nous donner à 100%. Il est important de toujours se donner à 100 %. Mais il est également important de travailler ensemble, de faire de notre mieux et de développer la moto de la meilleure façon possible ».
Enea Bastianini : « ce sera certainement un grand défi, mais aussi une grande opportunité pour moi«
Il dit encore : « je serai pilote d’usine, donc je serai dans l’équipe officielle Ducati. Ce sera certainement un grand défi, mais aussi une grande opportunité pour moi. Nous ferons de notre mieux et essaierons de nous amuser – comme toujours ». On décèle toujours dans les propos du protégé de Carlo Pernat ce subtil équilibre entre une ambitions personnelle assumée et une nouvelle responsabilité comme pilote d’usine bien assimilée.
Cela tant dit, Enea Bastianini ne calcule pas seulement son équipier comme un rival pour le titre mondial : « je m’attends à un Marc Marquez qui soit sans aucun doute très compétitif et prêt à se racheter. Fabio Quartararo est également très talentueux et veut réussir. Ce groupe comprend également Jorge Martín, Aleix Espargaró… Pecco veut confirmer son titre. Je pense que les rivaux ne manquent pas. Le MotoGP a atteint un niveau très élevé et nous sommes tous séparés par une poignée de dixièmes, donc chaque détail compte ». Vivement que ça reprenne…
