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Enea Bastianini

A force de ne pas vouloir comprendre les messages du staff Ducati pourtant très clairs et consistant à identifier un Pecco Bagnaia comme son favori pour le titre, Enea Bastianini va finir par passer pour le mauvais coucheur de service. D’autant plus qu’il a maintenant en poche son contrat de pilote d’usine lui offrant la toison écarlate au détriment d’un Jorge Martin qui pensait qu’elle lui était acquise. Alors, pourquoi ne pas laisser son futur équipier tranquille dans sa quête d’une couronne espérée par la marque depuis 2007 ? La réponse se trouve dans son contrat où l’on y trouve une mention inscrite par un staff Ducati qui s’en mord aujourd’hui les doigts…

Pourquoi Enea Bastianini s’acharne-t-il toujours en course sur Pecco Bagnaia, pilote d’usine Ducati en charge de ramener le titre à Borgo Panigale, plutôt que de faire montre d’esprit d’équipe, en restant sagement derrière ? Le patron de la compétition au sein de l’armée rouge Gigi Dall’Igna a pourtant dit et répété qu’il serait dommage qu’un autre pilote Ducati gêne son favori pour le Graal seulement trouvé en 2007 par Casey Stoner. Mais rien n’y fait, « Bestia », à chaque fois, joue sa carte, privant même Bagnaia de la victoire quand il le peut. Comme en Aragon, où il lui a enlevé cinq points qui s’avèrent aujourd’hui bien précieux…

Pourquoi tant de haine, alors que Ducati lui a montré sa confiance en lui faisant signer un contrat jusqu’en 2024 qui lui ouvre les portes de son box officiel ? La réponse a été trouvée par AS. Et elle se situe dans son contrat…

Francesco Bagnaia, Enea Bastianini, Motul Grand Prix of Japan

Enea Bastianini a un million de raisons de n‘écouter que lui-même

L’Italien a ainsi des raisons économiques pour essayer de finir le plus haut possible au classement général. Le pilote de Rimini a signé un contrat avec Ducati qui comprend une prime juteuse de 500 000 euros s’il parvient à terminer troisième du classement final de la saison. Et ce n’est pas tout : cette somme sera multipliée par deux s’il est capable de clôturer l’année en tant que vice-champion du monde… Avec une perspective d’empocher un million d’euros, on devient sourd à d’éventuelles consignes.

De l’autre côté, le même Bastianini ressent également la pression de sa propre structure, Gresini Racing, qui aspire à atteindre le meilleur objectif possible dans chaque course MotoGP, même si cela signifie enlever des points à Pecco Bagnaia comme cela s’est produit à Aragon. Au fait, finir troisième, c’est remonter sur Aleix Espargaró, mais pour le million, c’est bel et bien pousser Pecco Bagnaia hors de son chemin, puisque c’est lui qui est actuellement second de Fabio Quartararo avant le verdict du Grand Prix de Thaïlande de ce week-end…

peco bastianini

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