C’est le noir le plus absolu pour ce qui est de l’avenir des pilotes au sein de l’équipe rouge. Une situation tout de même étonnante alors qu’avec la blessure et les forfaits de Marc Marquez, on devrait jouer l’union sacrée pour enfin décrocher le Graal manqué lors de ces trois dernières années : le titre de Champion du Monde. Avec ces dernières nouvelles venues d’Italie, on commence à comprendre pourquoi les choses ne se passent pas comme prévues. Surtout avec Andrea Dovizioso.
Le manager d’Andrea Dovizioso a déclaré maintes fois que la question du renouvellement, ou pas, de l’aventure du pilote avec un constructeur Ducati qu’il sert depuis 2013, n’était pas qu’une question financière. Elle était aussi technique et politique. Cependant, les dernières informations distillées par la Gazzetta Dello Sport montrent quand même, qu’on a sérieusement revu à la baisse la masse salariale à Borgo Panigale…
On serre la vis chez Ducati
On est en effet loin des émoluments du monde d’avant. Les un peu de 12 millions d’euros que Jorge Lorenzo touchait en son temps se sont réduits à une offre qui oscillerait entre 700 et 800.000 euros. Un salaire mis aussi sur la table pour Pecco Bagnaia au cas où Andrea Dovizioso jetterait l’éponge. C’est ce qu’aurait signé Jack Miller pour 2021. Sinon, celui qui a passé son vendredi Brno plus souvent à l’hôpital que sur la piste toucherait 500.000 euros chez Pramac.
Mais quid d’Andrea Dovizioso ? Il déjà dû renégocier son actuel salaire de 6 millions d’euros. Et il aurait une proposition à 2,5 millions d’euros. A ce prix-là, DesmoDovi pourrait plutôt choisir de rester à la maison. Dans ce cas, Bagnaia monterait en grade et on retrouverait chez Pramac un duo composé de Luca Marini et de … Johann Zarco. Pour quelles sommes ? La Gazzetta Dello Sport ne nous le dit pas. En revanche, voici son pronostic : le média donne 50% de chances que Dovizioso reste chez Ducati, évalue à 35% un retour de Jorge Lorenzo et met seulement 15% sur la promotion de Pecco Bagnaia. A suivre, d’autant plus que l’on ne parle plus du tout de Jorge Martin …
