Aujourd’hui, 2 juin, Marc Marquez va affronter une épreuve cruciale non seulement pour sa carrière mais aussi pour la suite de son existence. Il espérera, après ça, pouvoir exister sans le handicap d’un bras droit lui imposant une souffrance telle qu’il ne pourrait se passer d’analgésique. On le sait depuis un samedi au Mugello, c’était son quotidien depuis des mois durant lesquels il a tout de même travaillé dur pour revenir dans cette haute compétition qu’est le MotoGP. Ce combat sera médical et il ne pourra donc que le subir. L’octuple Champion du Monde a reconnu que cette chirurgie à la clinique Mayo de Rochester dans le Minnesota était sa dernière chance. De Catalogne, où il sera pour le Grand Prix de ce week-end, son manager Emilio Alzamora donne son sentiment.
Sur GPOne, on découvre ces mots d’Emilio Alzamora : « comme Marc l’a très bien expliqué samedi, la troisième opération a été une réussite totale, car il avait une des pires bactéries possibles, une infection très importante. Ils se sont concentrés sur cette infection et, après trois opérations, il aurait été très difficile de laisser l’humérus parfait. Maintenant, l’os a environ 30 degrés de rotation et c’est pourquoi cette décision a été prise ».
Sur cette opération, il précise : « l’humérus a une rotation très importante et avec la technique qui a déjà été expliquée, ils vont remettre l’os en place. Cela en dit long sur le caractère de Marc, sur le fait qu’il veut continuer à se battre et à travailler à cent pour cent pour pouvoir à nouveau se battre pour le titre mondial, ce qui est sa grande motivation ».
Emilio Alzamora : « la moto n’aide pas non plus Honda a un travail important à faire et ils doivent l’améliorer«
Alzamora rappelle aussi : « Marc a essayé, il a travaillé dur, avec une équipe médicale et à force de physiothérapie, il a beaucoup amélioré son bras par rapport à l’année dernière. Mais son objectif a toujours été de se battre pour le championnat du monde et de s’amuser à faire de la moto, et les limites étaient vraiment trop fortes. La moto n’aide pas non plus, c’est une réalité. Honda a un travail important à faire et ils doivent l’améliorer, et je pense que c’est la meilleure décision que nous aurions pu prendre ».
L’Espagnol termine : « Marc est humain et a vécu une très mauvaise période, avec des rechutes et des opérations, n’importe qui dans son état aurait pensé à abandonner, mais il nous surprend toujours par sa capacité à aller de l’avant et à ne pas jeter l’éponge. Personnellement, il ne m’a jamais mentionné l’idée d’une retraite. Au contraire, il a toujours voulu se sortir de cet épisode que la vie lui a imposé ».