Ouverture de fenêtre ou non, accident domestique ou pas, il apparaît aujourd’hui clairement que, dans le cas d’un Marc Marquez blessé assez gravement, on a voulu aller un peu vite en besogne pour ce qui est de la convalescence. En fait, dès que le pilote Honda est sorti du bloc opératoire, il a recommencé comme si pratiquement rien ne s’était passé. Il s’agissait pourtant d’une fracture de l’humérus et d’une plaque posée dessus. L’octuple Champion du Monde est remonté sur sa moto quatre jours après sa chirurgie. Aujourd’hui, il n’est pas près de la revoir de sitôt…
Car entre-temps, Marc Marquez s’est rendu compte qu’il était incapable de tenir sa place lors du Grand Prix d’Andalousie. Il s’est néanmoins entraîné comme un fou, puis il y a eu cette plaque qui a cédé. Officiellement en ouvrant une porte-fenêtre. Mais les médecins ont bien mentionné que le corps greffé avait subi un stress intense avant de rendre l’âme…
Seconde opération, pose d’une plaque plus solide et un retour mi-septembre pour Misano était la nouvelle feuille de route. Mais il y a eu une visite médicale. Au terme de laquelle il n’est plus question de penser à revoir la piste. Mais seulement à se concentrer sur la convalescence. Comme le commun des mortels…
« Il est clair que le médecin de confiance de Marc lui avait dit quoi faire »
Cela sous-entend que tout ne se passe pas idéalement dans cette phase de récupération. Honda en a pris acte. Le constructeur n’attend plus son champion avant deux ou trois mois. Alors qu’il en a cruellement besoin au vu des résultats actuels des RC213V. Sur cette situation dont les conséquences semblent être le fruit d’une succession d’inconséquences médicales et de mauvaise gestion humaine, le manager de Marc, Emilio Alzamora, a parlé au micro de Sky.
« Marc est maintenant plus calme, serein et bien. Après ce qui s’est passé, il est normal que différentes opinions médicales se fassent entendre pour être sûr des temps de récupération. Maintenant, ils se comprennent et Marc sait quelles sont les étapes les plus logiques à prendre pour son rétablissement complet ».
Les médecins sont ici mis en avant par Alzamora qui confirme : « il est clair que le médecin de confiance de Marc lui avait dit quoi faire, Marc n’est pas stupide. Même maintenant, Marc suit ce que les médecins lui ont dit ». Mais alors pourquoi d’autres spécialistes ? « Il est normal, après une seconde opération, d’évaluer d’autres avis pour ne plus se tromper. Je suis sûr que cette expérience nous servira pour l’avenir », termine Alzamora…