Paolo Ciabatti, en cette période de crise majeure qui paralyse le monde sur fond de pandémie, c’est l’homme en rouge qui nous fait broyer du noir. A chaque fois qu’il parle sur la situation actuelle, non seulement il nous en rappelle la gravité, mais il aime à nous assurer que le pire est encore à venir. Pour l’optimisme, il faut passer à l’orange avec KTM. En attendant, accrochez-vous : vous allez être verts en découvrant les voyages de demain vus par l’Italien…
Paolo Ciabatti a été le premier à dire que l’on n’aurait pas courses avant septembre, puis il nous a fait redouter une saison sans la moindre compétition. On ne vous le conseille pas comme invité dans une conférence en ligne sur la suite des événements, car il pourrait pousser à la dépression… Expert dans le plombage d’ambiance, il a assuré son talent en parlant des futurs déplacements dans le monde de demain.
Ainsi, dans le cas où, à partir de septembre un bon nombre de Grand Prix peut être inscrit au calendrier (huit à dix), les équipes devront laisser tous les invités à la maison, les responsables marketing, l’équipe de communication et l’hospitalité. Les médias seront également verrouillés à l’exception de ceux des télévisions qui assurent la diffusion. Dorna pense que le nombre de personnes obligatoires peut être réduit à 1 000. Et il sera préférable de tester tout le monde pour le virus SARS-CoV-2 au préalable.
« Quand la course recommencera, il y aura des restrictions », annonce Ciabatti. « Nous ne pourrons plus monter dans un avion avant longtemps, comme nous y sommes habitués depuis des années. Il y aura plus de contrôles, des confirmations de santé seront demandées, la fièvre pourra être mesurée, des règles de distance s’appliqueront, des masques seront nécessaires et une quarantaine 14 jours après l’entrée. »
« Si vous voulez vous déplacer, vous devez accepter ces mesures. Sinon, vous devez rester à la maison. Parce que personne ne veut laisser entrer dans le pays quelqu’un qui pourrait être porteur du virus. Et peut-être qu’à un moment donné, nous devrons tous mettre en place un système de suivi afin de savoir qui pourrait nous avoir infectés. » Voilà, c’est dit. Le pire, c’est qu’il y a sans doute du vrai dans ce qu’il dit…