Jack Miller s’inquiète du silence de Ducati à son égard lorsque le sujet de l’après 2022 est abordé. Comme il n’est pas nouveau dans le paddock, il sait ce que cette retenue signifie et elle n’augure généralement rien de bon. L’Australien a fait part des regrets que suscite chez lui cette incertitude et pour cette course d’Austin, il se dit ravi de se retrouver au milieu des autres Ducati sur les premières places de la grille de départ. Comme ça, on verra clairement et directement qui excelle sur la Desmosedici… Mais même s’il convainc au terme de sa prestation texane, rien ne sera acquis. Alors il prend les devants et se fait force de proposition…
Jack Miller a toujours fait partie de ces pilotes en qui la confiance d’un team a toujours été limitée dans le temps. Chez Ducati, par exemple, il doit chaque année penser au renouvellement de son bail. Mais ce qui est nouveau pour l’échéance 2023, c’est que la concurrence est rude, et qu’avec la combinaison rouge, il n’a pas été tout à fait à la hauteur des attentes des dirigeants de Borgo Panigale.
Sur cette situation, il a commenté, fataliste : « cela ne m’arrive pas qu’à moi ». Et il ajoute : « ensuite, vous avez quelqu’un comme Aleix Espargarò qui a fait 283 courses sans victoire mais qui n’est jamais remis en question. J’ai terminé 4e du Championnat du monde, j’ai gagné deux courses et en hiver, tout le monde a parlé de la façon dont j’allais perdre ma place. Mais je m’en fous ».
Jack Miller est prêt à retourner chez Pramac pour rester chez Ducati
Les dialogues avec les autres constructeurs ont commencé, dans les prochaines semaines on pourrait assister à une révolution de la grille de départ pour la saison prochaine en MotoGP. En ce moment les rumeurs sont nombreuses, certaines paraissent paradoxales. Dans ce brouhaha, Jack Miller fait entendre sa voix en mettant carrément sur la table un plan B pour Ducati… Et qui est le grand retour dans l’équipe satellite Pramac : « ils ont un programme fantastique, ils gagnent des courses et avec Paolo Campinoti la relation va au-delà de ce que vous pouvez avoir avec un patron. Je regrette seulement qu’il n’y ait plus de Guidotti parti chez KTM ». Une marque qu’il connait bien puisque son manager n’est autre que Aki Ajo…
