Lors des trois jours de test passés à Sepang, on a eu dans la famille Ducati un Stoner en guise de retraité dynamique, un Dovizioso extatique, un Lorenzo en formation et un Bautista revigoré nouvelle terreur des pilotes privés. Pas mal, mais il manque un membre. En l’occurrence Danilo Petrucci, pensionnaire chez Pramac et destiné à recevoir comme les officiels une GP17. Or il n’a pas fait parler de lui en Malaisie.
Une discrétion qui se rapprochait d’ailleurs beaucoup de l’anonymat. Confirmé par un bilan final sur la feuille des temps posant Petrux au quatorzième rang, à neuf dixièmes du leader à la Yamaha Viñales. Cependant, chez Pramac, on ne pavoisait pas plus avec son autre pilote Redding équipé d’une GP16 qui a fait le bonheur de Bautista. Le Britannique s’est classé dix-neuvième avec une meilleure performance en 2’00.645. Contre 2’00.310 à l’équipier Danilo Petrucci.
Mais que l’on se rassure. Si le sympathique Italien ne s’est pas retrouvé en première ligne dans le combat face au chrono, c’est qu’il avait une autre mission : celle d’essuyer les plâtres : « nous avons eu de petits soucis, mais ce sont des choses qui arrivent quand on découvre une nouvelle moto. Nous savions en venant en Malaisie que nous aurions surtout à effectuer un travail de développement ».
« J’espérais faire un bon chrono lors du matin du dernier jour, mais ça n’est pas le plus important en soi. Je suis content car j’ai su faire preuve de régularité dans mes tours à la mi-journée, dans des conditions difficiles. Je souhaiterais remercier tout le team pour le travail réalisé en vue de résoudre chaque problème. J’attends avec impatience le Test de Phillip Island ».
Des tests qui se dérouleront en Australie du 15 au 17 février prochains.