Rester à la maison, ce n’est pas être condamné à l’inaction. D’autant moins que les acteurs majeurs des Grands Prix sont plus facilement joignables… Puisque confinés ! Manel Arroyo est le Directeur Général de Dorna Sports, un homme très occupé en ce moment avec son patron Carmelo Ezpeleta pour mettre au point une saison toujours en suspens en cette fin mars. Certains prédisent une possibilité d’entamer les hostilités seulement en septembre… L’Espagnol répond et notamment sur le Grand Prix de France. En attendant, il va falloir s’accoutumer au spectacle de ce dimanche après-midi à 15h00…
Manel Arroyo est un Directeur Général de Dorna Sports qui a été sollicité par la chaîne Canal+ pour faire un point de situation sur cette crise imposée au MotoGP par la pandémie du coronavirus. Une précision qui ouvre la réflexion sur la refonte du calendrier : « l’espoir c’est de débuter le plus tôt possible, raison pour laquelle nous continuons de travailler au quotidien avec nos promoteurs, avec les teams… Ça serait un fantastique signal comme quoi la situation s’est arrangée, ou du moins que la situation est sous contrôle. »
Ce qui est encore loin d’être le cas. Alors quid des courses prévues en mai, avec un Grand Prix de France dedans ? « Nous attendons que des informations nous parviennent de la part des promoteurs, en l’occurrence de la part de Claude Michy pour Le Mans, comme il travaille directement avec les autorités locales. Même chose pour le Mugello et Montmeló qui sont censés suivre au calendrier. Mais l’idée c’est vraiment que tout Grand Prix repoussé soit récupéré par la suite. En tout cas nous ferons tout pour avoir une saison la plus complète possible ! »
En attendant, il y aura des courses virtuelles. Car celle de ce dimanche après-midi 15h00 réunissant dix pilotes pour affronter le Mugello numérisé n’est qu’un début. On sait déjà qu’il y en aura une autre le 12 avril. Qui ne sera pas la dernière ! « Les parties prenantes se sont montrées tellement enthousiastes qu’on a eu des demandes pour une deuxième course », révèle-t-il. « En réalité, on en fera plus. Les pilotes sont chez eux, ils s’entraînent, mais les jeux-vidéo plaisent aussi beaucoup aux plus jeunes. Je pense qu’en réunissant tous nos pilotes, ça connaîtra un grand succès. » Il va donc falloir travailler pour convaincre Valentino Rossi…
