Les quatre entités qui régissent le MotoGP, Dorna Sports, IRTA, MSMA et FIM travaillent d’arrache-pied pour envisager tous les scenarios possibles afin d’être prêts lorsque les conditions permettront de refaire un Grand Prix.
Course à huis clos, contrôle sanitaire du personnel, deux courses dans le même week-end, une seule MotoGP par pilote, limitation du personnel des équipes, tout a été évalué, et même si certaines solutions, à l’image des deux courses dans le week-end, semble d’ores et déjà écartées, d’autres sont en cours de quantification, comme le nombre de personnes vraiment nécessaires dans chaque équipe pour pouvoir faire une course.
À cet égard, nous pouvons apporter quelques précisions sur la demande faite par le directeur de l’IRTA, Mike Trimby, même si rien n’a encore été officiellement décidé.
Toutefois, d’après nos échanges avec les différents teams, on peut penser qu’un maximum de 12 personnes par équipe de deux Moto2 ou Moto3, pilotes compris, seront autorisées à se déplacer sur le prochain Grand Prix.
Cela se décompose de la façon suivante :
– 2 pilotes
– 1 team manager
– 2 chefs mécaniciens
– 2 ingénieurs datas
– 4 mécaniciens
Ce à quoi on peut rajouter au choix un team principal ou un attaché de presse.
En MotoGP, le chiffre qui semble
actuellement retenu est
de 25 dans les équipes satellites :
– 2 pilotes,
– 1 team manager
– 1 team principal
– 2 chefs mécaniciens
– 2 ingénieurs datas
– 8 mécaniciens
– 4 spécialistes (suspensions, pneus, essence, pièces
détachées)
– 1 attaché de presse
Ce à quoi on peut rajouter par exemple 2 helpers et 2 analystes de bord de piste.
Se posent néanmoins le problème des teams d’usine qui utilisent de façon conséquente du personnel des constructeurs. Une partie est habituellement visible dans les box d’usine, par exemple sous la forme d’ingénieurs japonais chez Honda, Yamaha et Suzuki, l’autre, aussi nombreuse mais peu visible, est abritée dans les camions en seconde ligne dans le paddock. Quid de ces experts qui veillent à l’optimisation des performances des prototypes ? On parle donc de 40 personnes pour les teams d’usine…
Par ailleurs, pour relativiser certains articles parus dans la presse, l’idée actuelle est qu’un nombre limité de journalistes devraient également être du voyage, à l’inverse de tout invité, VIP ou pas.
De même, le nombre des hospitalities pour nourrir le personnel serait réduit au maximum, par exemple en demandant aux usines de s’occuper de leur team satellite.
Évidemment, tout cela peut encore changer mais l’important est que tout le monde travaille dur pour mettre au point la solution qui permettra de démarrer la saison le plus tôt possible. A ce sujet, le Red Bull Ring semble toujours tenir la corde, le 16 août, d’autant que, pour le moment, rien ne semble simple pour lui succéder, malgré les idées intéressantes lancées par Mat Oxley.
