Alors que la nouvelle équipe Mooney VR46 Racing Team a effectué son lancement le jeudi 24 février dans le cadre somptueux du théâtre Rossini de Pesaro, en Italie, sur la côte Adriatique, Marco Bezzecchi a répondu le lendemain aux questions des journalistes via un logiciel de téléconférence.
Nous vous retranscrivons ici l’intégralité de ses propos sans la moindre mise en forme.
Marco, pensez-vous que le fait d’avoir Matteo Flamigni comme chef-mécanicien cette saison va vous aider à réaliser de bons débuts en MotoGP ?
« Le fait de travailler avec Matteo Flamigni est une bonne chose, car il est très expérimenté. Je pense qu’il va faciliter mes débuts dans la discipline, et me permettre d’affronter de nouveaux défis en MotoGP. Cela va être difficile, mais je ne doute pas de bénéficier de tout le soutien nécessaire de la part de mon équipe.
Marco, vous êtes plusieurs pilotes issus de la VR46 Academy à rouler sur Ducati cette saison. De qui vous sentez-vous le plus proche : Pecco Bagnaia, Enea Bastianini ou Luca Marini ?
« Je n’ai pas de préférence. Si j’ai des conseils à demander, je peux très bien aller voir Pecco, Luca, ou tout autre membre de Ducati. Ils sont tous très sympas, et il est par conséquent très facile d’échanger des informations entre nous. Ils ont tous un pilotage différent, mais je pense avoir un style plus proche de celui de Luca. C’était d’ailleurs déjà le cas en Moto2. »
Votre coéquipier Luca Marini a déclaré qu’il avait ressenti énormément de pression l’an dernier sur une Ducati qui n’était pas la toute dernière version. Allez-vous essayer de vous inspirer de ses réglages de l’an passé pour faciliter votre adaptation ?
« Pour moi ce n’est pas un désavantage de ne pas avoir la toute dernière moto. De toute façon je n’ai pas l’expérience nécessaire pour piloter la moto d’usine pour l’instant. C’est bien que je me fasse déjà la main sur la moto de l’an dernier pour bien appréhender la meilleure façon de piloter et la gestion des gommes. Bien sûr quand je serai plus expérimenté j’aimerais beaucoup pouvoir rouler sur la moto d’usine. Mais c’est difficile de savoir quand on est prêts pour passer sur la moto officielle. Pour le moment je me sens bien dans la situation actuelle : j’ai accès aux données de tous les pilotes, et j’ai la possibilité de parler à toutes les personnes de chez Ducati. Je pense que j’ai un bon package quand bien même je ne suis pas sur la moto d’usine. »
« Je pense disposer d’un bon package quand bien même je ne suis pas sur la moto d’usine »
Comment allez-vous aborder votre premier weekend de course au Qatar ? Allez-vous utiliser vos propres réglages, ou plutôt recourir à ceux utilisés par les autres pilotes Ducati l’an passé ?
« Honnêtement je ne vais pas débuter le weekend avec les réglages d’un autre pilote, car cela complique vraiment les choses. Ce n’est pas une façon de procéder qui fonctionne pour moi je pense. Je pense donc que je vais reprendre la même base de réglages que celle utilisée durant les essais hivernaux, et l’ajuster par la suite. Mais mon chef-mécanicien, Matteo Flamigni, aura son mot à dire dans ce processus. »