Dans un entretien à GPOne où il parle de la disparition des ailerons et de la recherche pour retrouver leurs effets, Davide Tardozzi lève le voile sur le travail hivernal de Ducati. Mais l’Italien donne aussi des pistes sur les échéances que l’on s’est fixé à Borgo Panigale. Avec un Lorenzo à présent dans les murs, c’est bien sûr le titre mondial qui est visé. Dès 2017 ? Pas forcément…
Un Lorenzo rapide dès les premiers tours sur une Ducati très différente de sa Yamaha, quittée quelques heures auparavant à Valencia, a positionné les rouges tout de suite parmi les favoris de la saison 2017. Rossi avait prévenu et n’a pas été surpris au contraire d’un Márquez qui n’imaginait pas une telle spontanéité dans la vélocité.
Mais si le Champion du Monde en titre croit en des victoires possibles de Por Fuera sur la Desmosedici, il est plus réservé sur l’idée d’un vrai rival pour la course à la couronne suprême. Le quintuple consacré préfère concentrer son attention sur le nouveau couple formé chez Yamaha, et notamment sur le nouveau venu, Viñales.
Une prudence que l’on retrouve chez l’inattendu Davide Tardozzi. Il explique : « lorsqu’un team officiel signe un triple Champion du Monde de MotoGP, il ne faut pas se cacher derrière son petit doigt. Le but c’est le championnat ». Mais il précise aussi : « l’objectif est le titre en 2018 ».
2017 ne serait donc qu’un round d’observation. Et Davide confirme : « la saison commence avec trois pistes favorables à Ducati : Losail, Austin et Rio Hondo. Ce sera plus difficile d’y viser la victoire en 2017 car nos rivaux seront cette fois bien préparés ».
« Ils ont des Champions du Monde dans leur équipe qui ont montré de quoi ils étaient capables. Et chez Suzuki, ils auront Iannone que nous respectons beaucoup. Mais pour nous, en 2017, notre juge de paix sera Jerez, car c’est un tracé sur lequel nous avons toujours souffert ». Rendez-vous donc au Grand Prix d’Espagne le 7 mai prochain. Là, on saura vraiment où en est Ducati !
