Les tests de Misano en vue du Grand Prix qui s’y déroulera au mois de septembre prochain ont notamment confronté l’usine Ducati en pleine forme et son homologue Yamaha en crise. Les chronos ont donc logiquement tourné en faveur des motos rouges, mais un de ses représentants en la personne de Davide Tardozzi refuse l’idée actuellement développée selon laquelle le déclin de la marque aux diapasons viendrait d’un manque d’investissement.
Si l’on regarde le déroulé des années précédentes, on assiste à un revirement. Oui, les Ducati sont devenues des motos performantes en mesure de jouer leur partition sur tous les tracés du monde inscris au calendrier MotoGP. Et si l’on regarde même d’un peu plus prêt, il faut se persuader que sans un phénomène comme Marc Marquez, la marque italienne dominerait la catégorie reine des Grands Prix.
Une sensation car, jusque-là, ce qui n’allait pas à Honda revenait à Yamaha. Or la M1 ne gagne plus depuis trop longtemps. La faute, selon le diagnostic du Doctor, à un laisser-aller dans l’investissement, le développement, notamment dans le domaine de l’électronique, sans parler d’un moteur maintenant pointé du doigt.
Un constat ? Davide Tardozzi se veut moins affirmatif sur GPOne: « franchement, je ne crois pas que Yamaha ait moins que nous. Ils ont toujours été jusque-là la référence. Il ne faut pas les sous-estimer. Mais ils n’ont pas moins de moyens que nous. Les propos de Valentino me laissent perplexes. Surtout qu’il y a un an, on considérait la Yamaha comme un exemple. Je comprends Rossi, mais je pense qu’il ne leur faudra que quelques courses pour revenir aux avant-postes ».
Là-dessus, il termine sur ses objectifs de cette saison : « même si nos tests à Misano se sont faits sans Marquez, ils ont été significatifs car il y avait les Yamaha. Notre but est de confirmer notre place de vice-champion du monde chez les pilotes et de prendre la couronne chez les constructeurs. Mais tant que l’arithmétique ne nous condamne pas, tout est ouvert » …