Pecco Bagnaia se voit condamné à l‘exploit ce dimanche dans ce Grand Prix de France qui ne lui pas souri lors du samedi. Certes, il a réalisé le second temps lors des qualifications, mais au terme de ces dernières, il a chuté, endommageant sa première Ducati. Pour le Sprint qui a suivi, il a donc été contraint de prendre la seconde machine qui a semblé techniquement le trahir dès les premiers mètres. Le double Champion du Monde a alerté sur un souci qui semblait d’ordre électronique. Une expertise clairement rejetée par le team manager Davide Tardozzi qui assure que cette GP24 n’avait aucun souci …
On ne critique pas si facilement une Ducati officielle, même si on a été un double Champion du Monde avec elle. Après le samedi du Sprint au Mans, Pecco Bagnaia a laissé entendre que sa seconde GP24 à disposition n’était pas dans sa meilleure forme électronique, le poussant jusqu’à l’abandon, par mesure de précaution.
Une version que Davide Tardozzi a battu en brèche : « samedi, le problème est venu d’un mauvais départ la moto qui s’est cabrée et lorsque la roue avant a touché le sol le dispositif de départ a été désactivé. La moto a continué à rouler et Pecco a perdu beaucoup de positions. Dès ce moment-là son match était terminé ».
Davide Tardozzi : « l’électronique n’a eu aucun problème »
Pecco Bagnaia, cependant avait déclaré que continuer aurait été « dangereux » ce qui a fait penser à un problème technique sur sa Ducati. Mais pour Davide Tardozzi, il n’y en avait pas : « l’électronique n’a eu aucun problème » assure-t-il sur Sky. « Malheureusement il n’a pas eu les mêmes sensations que sur la première moto. On essaie toujours de faire des choses identiques mais peut-être que le calibrage n’était pas parfait et que les sensations n’étaient pas identiques ».
Puis il conclut : « si nous voulons trouver quelque chose alors c’est parce que nous avons trop peu testé la 2e moto ce week-end. Mais c’est parce que nous n’avons pas pu utiliser la première après la chute lors des qualifications ». Si l’on suit bien le raisonnement de Davide Tardozzi, s’il faut chercher des responsabilités, ce serait donc plus du côté du pilote qu’il faudrait se diriger …
MotoGP, France, Sprint : classement
Crédit classement motogp.com