Dans cette folle saison de MotoGP, Suzuki est l’un des constructeurs qui n’a pas encore célébré une victoire. Et pourtant, les sourires s’affichent dans le box du constructeur d’Hamamatsu. Et pour cause : leurs deux seules GSX-RR jouent placées, et notamment celles de Joan Mir qui s’est tellement abonné au podium qu’il se révèle comme le premier challenger du leader du championnat Fabio Quartararo. Une position favorable qui ouvre aussi l’esprit sur la suite. Avec un team satellite et un recrutement à considérer…
Au milieu de tout ça on trouve un Davide Brivio chef d’orchestre dans cette aventure Suzuki marquée par la croissance. Son pari sur la jeunesse d’Alex Rins et de Joan Mir tourne à la réussite. À travers les colonnes de la Gazzetta dello Sport, le team manager Suzuki a déclaré : « nous voulions créer une équipe forte, avec des pilotes qui ont grandi avec nous et c’est ce qui se passe. En 2019, nous avons remporté deux courses et maintenant nous savons que nous nous battons toujours pour le podium ».
« Je ne sais pas si nous avons la meilleure moto, mais c’est un package bien équilibré. Le problème positif est que les attentes au sein de Suzuki augmentent. Les gérants nous complimentent et en redemandent » poursuit celui qui a amené en son temps Valentino Rossi de Honda à Yamaha.
L’année 2022 ouvre des perspectives
Une conjoncture qui donne du crédit à cette idée d’un team satellite, sur la table depuis déjà quelques temps : « nous aimerions créer une équipe satellite pour obtenir plus d’informations pour développer la moto. Je pense que 2022 est idéal car tous les contrats expirent, on en parle, mais je ne veux pas créer de fausses illusions » … Et notamment celles de retrouvailles avec un Valentino Rossi manager sous un auvent frappé du label VR46.
Il est aussi un autre illustre Italien qui serait à considérer dans les effectifs. Il s’agit d’Andrea Dovizioso, dont la période Ducati commencée en 2013 s’achèvera à la fin de cette année : : « nous avons parlé à Dovizioso, mais nous n’avons pas beaucoup de place. On pourrait lui proposer une poste en tant que pilote d’essai, mais on a Guintoli et on est content de lui » termine Brivio qui lance tout de même la ligne à l’eau…
