Le prochain chef mécanicien de Valentino Rossi sera, dès le lendemain du Grand Prix de Valence de ce week-end, David Muñoz. Il succédera à Galbusera qui, lui-même, avait pris la place de Burgess. Mais pour Muñoz, l’enjeu est aussi celui d’une carrière et d’une réputation. C’est par lui et ses méthodes que le Doctor, en effet, poursuivra ou stoppera sa carrière. Dans les deux cas, il entrera dans l’histoire. Une sacrée pression, mais l’Espagnol a déjà son plan de bataille en tête …
David Muñoz sera le nouveau technicien en chef de Valentino Rossi à partir de mardi prochain. Lors des essais hivernaux, c’est un nouveau duo qui va écrire son histoire. Un pari. Parce que l’ingénieur espagnol est appelé à dicter un changement de cap à l’intérieur du box frappé du 46. L’homme en a l’expérience. Il travaille en effet dans le paddock depuis l’âge de 18 ans. En 1997, il était spécialiste des pneus et mécanicien dans la catégorie 500 au sein du team. À l’époque, Carlos Checa et Alberto Puig étaient les pilotes. Il y a trois ans il est entré sous l’auvent de l’équipe VR46 de Sky Racing sous la direction de Pablo Nieto.
Maintenant, il répond à l’appel du maître des lieux, Valentino Rossi. « Il est venu me chercher » a-t-il expliqué à « La Gazzetta dello Sport ». Il m’a expliqué la situation actuelle, puis il m’a dit qu’il souhaitait changer quelque chose dans son box. Il avait besoin d’air frais, de nouvelles idées. »
Le premier objectif à atteindre sera de travailler immédiatement en vue des qualifications, qui sont devenues d’une importance fondamentale ces dernières années. « Je pense que la façon de travailler ces dernières années a changé, les essais libres sont nécessaires pour se qualifier directement en Q2. Avant de regarder la course, vous devez maintenant être prêt pour la qualification. Nous allons essayer d’aller dans cette direction » commente Muñoz.
David Muñoz n’a aucune expérience en MotoGP, mais il ne croit pas que ce soit une limite. Les essais hivernaux serviront avant tout à comprendre le fonctionnement des pneus Michelin. Pour le reste, il a déjà des idées claires. « Au niveau technique, je n’ai pas d’expérience en MotoGP, mais je ne pense pas que ce soit une limite. Je vais devoir comprendre comment fonctionnent les pneus. En ce qui concerne l’organisation du travail et la préparation des séances d’essais, je pense pouvoir apporter quelque chose de nouveau. C’est un bon pari pour les deux, nous ferons tout pour le gagner » termine Muñoz.