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David Alonso

Le sacre de David Alonso en Moto3 est une belle histoire de réussite. Le jeune pilote a démontré un talent exceptionnel, une grande maturité et une détermination à toute épreuve. Il a aussi cette particularité qu’il a su se faire aimer par tout le paddock. Ses propos après son sacre en Moto3 révèlent un mélange d’émotions intenses : joie, soulagement, mais aussi une certaine appréhension. Le jeune pilote espagnol a su mettre des mots sur les défis qu’il a dû surmonter pour atteindre cet objectif tant convoité.

David Alonso a décroché le titre de Champion du Monde Moto3, lors du Grand Prix du Japon. Après une saison intense et presque parfaite avec l’équipe Aspar de Jorge Martinez, le pilote hispano-colombien a réussi à atteindre le sommet, même si le parcours n’a pas été de tout repos. « Je ne sais pas quoi dire. Merci, merci à tous ceux qui ont rendu cela possible, à ceux qui m’ont soutenu dans les moments difficiles. Je suis très chanceux de pouvoir vivre ça », a déclaré Alonso après la course, ému par cette consécration.

Ce moment d’émotion ne vient pas sans son lot de réflexions. La veille de la course, Alonso a vécu un moment de larmes, touché par la pression : « la veille, après avoir fait la planification de la course, je me suis rendu compte que j’étais peut-être sur le point de devenir champion du monde. En arrivant à l’hôtel, mon côté sensible est ressorti, et j’ai commencé à pleurer. Mais ça m’a fait du bien, j’en avais besoin. Ce que j’ai pleuré hier, je ne le pleure pas aujourd’hui. »

Pendant la course, il a dû se battre contre des peurs qui menaçaient de l’emporter. « La beauté de la lutte pour un titre, c’est qu’on est mis à l’épreuve. J’ai dû combattre cette peur, notamment dans les premiers tours où je craignais de chuter. J’essayais d’attaquer, mais j’étais trop tendu. Finalement, j’ai compris qu’il ne fallait pas que je me laisse paralyser par cette peur. »

David Alonso : « ma mère et mon père sont mes racines, et je ne pourrai jamais être divisé »

David Alonso n’a pas hésité à se tourner vers d’autres pilotes pour obtenir des conseils précieux. En Indonésie, il a discuté avec Joan Mir, qui lui a dit : « dès que tu veux te mettre en sécurité, ils vont t’écraser. Il faut y aller pour gagner. » Cette mentalité l’a aidé à se concentrer et à viser la victoire. Bagnaia et Marquez, qu’il a rencontrés au Japon, l’ont également encouragé à ne pas se précipiter, à rester calme et à ne pas se laisser submerger par l’enjeu.

Malgré une saison marquée par une pression constante, Alonso a su garder la tête froide dans les derniers tours de la course décisive. « Dans les trois derniers tours, j’ai décidé de tout donner. Quand j’ai vu que j’avais quelques dixièmes d’avance, je me suis dit que je pouvais le faire. Le moment où j’ai vraiment pensé au titre, c’était en freinant dans la descente. Quand ils ne m’ont pas dépassé, j’ai su que mon rêve allait devenir réalité. »

En franchissant la ligne d’arrivée, il a brandi les drapeaux colombien et espagnol pour rendre hommage à ses racines. « J’ai toujours su que si je gagnais, je porterais les deux drapeaux. Ma mère et mon père sont mes racines, et je ne pourrai jamais être divisé », a-t-il expliqué.

Alonso est maintenant prêt à tourner la page vers de nouveaux défis en Moto2, mais son titre en Moto3 restera un moment marquant de sa jeune carrière. Son message de reconnaissance va à ses proches, notamment à ses parents qui, malgré la distance, lui ont envoyé des messages d’encouragement. « Ils étaient loin, mais toujours connectés. Ils m’ont rappelé tous mes succès passés, et cela m’a donné la force de continuer et de me battre. »

Avec cette victoire, David Alonso a montré qu’il possède le mental, le talent et la persévérance pour devenir un grand nom du MotoGP.

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