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Danilo Petrucci fera partie de ces pilotes qui, en 2020, joueront tout simplement leur place. Officiel Ducati, il ne pourra en effet plus se permettre la déconvenue de la seconde mi-temps de l’exercice 2019 où, en dix courses, il n’est pas entré une seule fois dans le top 6, ne ramenant que 55 points… Contre 121, faits de trois podiums dont une victoire, lors de la première phase ! Du coup, il s’entraîne comme un forcené et le montre sur son réseau social, tout en revenant sur sa saison aux côtés de Dovizioso aux airs de raté…

Danilo Petrucci n’a plus le droit à l’erreur ni de décevoir. L’usine Ducati est toujours derrière lui, mais la concurrence est à ses trousses. Dans une période où le marché des transferts va s’agiter. Autant dire qu’il ressent dès cette intersaison une certaine pression qu’il évacue dans la souffrance d’un entraînement intense. La preuve avec ce dernier message de Petrux faisant le constat de six jours sur sept d’entraînement en motocross. Il montre ainsi ses blessures sur les réseaux sociaux. Des cors, du sang et des trous profonds sur les mains, voici comment Petrucci termine l’année.

Une année faite d’émotions bien différentes. De la victoire au Mugello et à la perspective d’une place sur le podium final au championnat, il est passé à une période de doutes qui l’a fait glisser jusqu’au sixième rang au classement général définitif. Derrière le pilote satellite Yamaha Fabio Quartararo. Lorsqu’il lui est rappelé cet épilogue, l’équipier de Dovizioso répond tout de go : « personne ne m’a demandé au début de la saison de gagner le championnat. »

« J’ai certainement eu un peu de mal avec la moto, la sensation n’était pas la même que dans la première moitié de saison. Mais j’ai aussi entamé le premier semestre avec beaucoup d’énergie et d’engagement et j’attendais beaucoup. C’était ma première saison en tant que pilote d’usine, donc je n’avais pas vraiment de vacances d’hiver, et peut-être qu’en août j’étais un peu fatigué » ajoute Petrux. « Puis il y a eu une certaine pression car j’étais troisième au championnat, et j’ai fait des petites erreurs, en essais libres, en qualifications… Les résultats ne sont pas venus. Cela m’a mis sous une pression supplémentaire ».

 

« Je ne suis certainement pas content de la seconde mi-temps, mais je me suis battu pour le top 5 jusqu’au bout. Je ne sais pas combien d’entre vous au début de la saison auraient pensé que je gagnerais une course ou serais troisième du Championnat du monde jusqu’à six courses avant la fin » se défend l’Italien.

Après sa première saison en équipe d’usine, le vainqueur du Mugello termine : « c’est une pression normale sur un pilote d’usine. J’ai peut-être fait ces erreurs, surtout en qualifications, parce que j’en voulais plus. Il n’y avait aucune attente dans la première moitié de la saison, mais dans la seconde. C’est une clé pour l’année prochaine : essayer d’être plus concentré sur la course et d’être plus cohérent en seconde période. J’apprends des erreurs que j’ai faites cette année et je prévois que l’année à venir sera meilleure. » Meilleurs vœux Petrux !

 

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