Lors de la présentation officielle des troupes Ducati la semaine dernière, en Suisse, le message a été clair : cette saison, chez les rouges, on la jouera cohésion. Un bloc rassemblé derrière le leader Dovizoso qui a pris son équipier Petrucci sous son aile. Pour mieux avoir prise sur lui ? Il y a de ça, mais comme Petrux a encore tout à prouver, la démarche est, pour le moment, de l’ordre du gagnant-gagnant. Mais en échange de quoi ?
L’union fait la force. Ce serait un autre slogan à ajouter à celui arboré sur le carénage de la GP19 appelant à la victoire maintenant. Une philosophie qui, sur la piste, sent les consignes de course et les stratégies d’ensemble pour terrasser l’adversaire. Ce dernier est désigné. Il s’agit de Marc Marquez. DesmoDovi devra le battre. Mais dans ce duel, quel rôle jouera Danilo Petrucci ? Car il peut y avoir une différence d’attitude entre un pilote qui roule pour obtenir le meilleur résultat et le même qui doit assurer à son leader un avantage en points sur son rival direct…
Le débat est ouvert. Et Petrux tient d’entrée à le dédramatiser : « vu de l’extérieur, il semble en effet que je sois celui qui devra tout donner pour Dovizioso. Je ne sais pas si je serai en quelque sorte son serviteur, mais si c’est le cas, ça ne me gênera aucunement. Andrea joue le titre depuis deux ans. Nous avons deux objectifs bien distincts : lui, c’est le championnat. Et moi c’est de rester pilote officiel Ducati pendant des années ».
Mais il insiste aussi sur le point sensible… « je ne défendrai pas Dovizioso contre Marquez. Ce n’est pas mon travail. Chacun fera sa course ». Pas de manœuvres ni de coups bas donc… Il termine, sur Tuttomotoriweb : « je dois progresser, franchir les dernières étapes qui me permettront de remporter la victoire. Avec l’aide de l’équipe et d’Andrea, j’espère pouvoir réussir une excellente saison ».
