C’est arrivé d’une façon sans doute un peu moins tapageuse que prévue par Ducati, mais l’essentiel est que l’affaire se soit finalement conclue. Ducati a donc choisi de se séparer d’un Jorge Lorenzo jusque-là décevant pour prendre le compatriote Danilo Petrucci à la place. Avec le dénouement du Grand Prix d’Italie, il a fallu se résoudre à passer au second plan pour dévoiler le nouvel organigramme pour une ambition identique : la conquête d’un titre mondial. Mais à écouter Petrux, l’ambiance chez les rouges sera aussi différente…
Lorsqu’il a commencé à se faire connaître en 600 Superstock, Danilo Petrucci n’imaginait peut-être pas qu’il serait un jour un pilote officiel dans le team usine Ducati en MotoGP. Son parcours est atypique car commencé par le motocross. Son arrivée en Grand Prix est tout aussi particulier, au guidon d’une Ioda qui était une RSV4 Aprilia de Superbike, et sur laquelle il a su faire des miracles lorsque les circonstances se présentaient.
Sur cette carrière, il fait le point dans les colonnes de Tuttomotoriweb : « tout motard italien espère piloter pour Ducati. C’est la Ferrari du deux roues. Pour moi, c’est l’honneur suprême. En 2012, Preziosi m’a testé avec Iannone, Pirro et Redding. C’était pour un poste chez Pramac et c’est Iannone qui l’a eu. Ils m’ont proposé un poste de pilote d’essai que j’ai refusé. Le second pilote a été Ben Spies qui était soutenu par Dorna. J’avais alors 21 ans ».
From European STK600 to a factory @DucatiMotor #MotoGP ride… that’s not the usual route to the top of the sport, @Petrux9!
Grande Petrux 👏 pic.twitter.com/Okb9sOLsKe
— MotoGP™🏁 (@MotoGP) June 7, 2018
« Pramac est revenu me voir en 2014 et il pensait aussi à Zarco mais il a préféré faire une seconde saison en Moto2. J’avais aussi une opportunité en Superbike. Mais quand Guidotti m’a appelé, je n’ai pas hésité une minute. Je suis allez chez Ducati pour tout donner et je voulais que l’on se souvienne de moi comme un pilote au cœur gros, qui ne lâche jamais, à l’instar de Capirossi ».
Puis, sur sa promotion en rouge, il donne une indication intéressante : « Dovizioso a été mon principal soutien. Il me voulait. Ensemble, on va pouvoir créer ce que les autres n’ont pas : une vraie équipe. Tout le monde pense à soi ici, mais nous, on sera des alliés pour faire progresser la moto. Quant à Lorenzo, il a fait un choix courageux avec Honda. Le HRC m’avait aussi approché. Contre Márquez, ce sera un sacré défi, avec deux coqs dans la même basse-cours ». Alors que chez Ducati, on sera uni…
