Dani Pedrosa a passé non pas trois mais bien six jours intenses en Malaisie à passer en revue toutes les nouveautés que KTM avait expédié pour sa RC16. Et il y en avait tellement que l’on a oublié de monter un transpondeur sur la machine frappée du 26… un oubli évidemment volontaire de la parft du staff autrichien, mais ls observateurs ont convenu que le pilote test qui est aussi une légende officielle des Grands Prix s’était montré plus qu’à son avantage sur Shakedown. De bon augure pour sa wild-card officialisée pour le prochain Grand Prix d’Espagne ? Voire…
Car si Dani Pedrosa a donné plein d’informations aux ingénieurs de KTM, il en a prise une pour lui-même. Il l’a dévoilé en toute transparence lors de son intervention en marge du gala de la RFME (Fédération espagnole de moto). « Je dois me remettre en forme, je continue toujours à faire de la moto, mais pour courir à Jerez, je dois me remettre un peu en forme physique ». Mais pas de doute, il sera bien à Jerez : « nous ferons cette wild-card avant tout pour gagner plus expérience dans le sprint du samedi et avec le nouveau format MotoGP ».
Sa dernière course remonte à la Styrie en 2021. Le pilote de 37 ans et demi ajoute sur la nouvelle expérience à venir : « je dois revenir à la mentalité de course. J’attends le Grand Prix avec toute son énergie. J’espère que les fans m’aideront à me reconnecter très rapidement ».
Dani Pedrosa : « les Ducati sont supérieures«
Lorsqu’il lui a été demandé une évaluation des forces en présence depuis ce qu’il a vu de Sepang, il retrouve son costume de commentateur TV pour Dazn, un micro qu’il tiendra encore cette année avec Jorge Lorenzo et Alex Criville : « je ne peux pas dire si elles sont meilleures ou non, mais les Ducati sont supérieures, du moins après le premier test. Après ces jours où j’étais sur la piste, elles se sentaient très solides ». Il précise : « l’un de ceux que j’ai le mieux vu lors des essais de Sepang était Jorge Martin. Puis le champion en titre Pecco Bagnaia, s’il ne fait pas d’erreurs, il fera mieux que la saison dernière. Et Enea Bastianini, qui voudra prouver sa valeur et ne reculera pas en tant que coéquipier de Bagnaia ».
Sur le niveau de la compétition actuelle, il rappelle : « du premier au vingtième, il n’y avait que huit dixièmes. Si vous avez une mauvaise journée, vous êtes très déprimé. Et il y a tellement de courses… il peut se passer beaucoup de choses. Si vous manquez une course à cause d’une blessure, comme le calendrier l’exige, vous pouvez perdre beaucoup de points ».
Puis il termine : « les dépassements sont devenus très difficiles, partir devant est vital. L’un des points sur lesquels nous avons travaillé est d’avoir un meilleur feeling avec les pneus neufs pour réaliser un bon temps ». Justement le type de travail que Fabio Quartararo a évalué comme un désastre depuis sa Yamaha M1.