Les courses Sprint du samedi sont la grande nouveauté de la saison MotoGP 2023 et restent à ce jour la grande inconnue.
Disputées sur seulement la moitié des tours des courses du dimanche, elles demanderont aux pilotes de la catégorie reine des Grands Prix d’être explosifs au moment du départ puis d’être immédiatement à leur rythme maximum, tout en évitant de commettre la moindre erreur. Ce sont des caractéristiques légèrement différentes de celles nécessaires pour les Grands Prix car, par exemple, elles ne nécessiteront pas de savoir ménager les pneus.
Les pilotes qui y brilleront seront-ils les mêmes que
ceux qui brilleront le lendemain ?
On aura 21 occasions d’y répondre cette année mais, avant même le
début de la saison, le site officiel MotoGP.com a posé la question à
différents pilotes de savoir combien on aura de vainqueurs ayant
gagné le samedi ET le dimanche…
Les réponses sont diverses, parfois intéressantes comme celle de Pol Espargaró qui aborde la question de l’essence, parfois évasives ou au contraire affirmatives.
Francesco Bagnaia : « Je pense que les résultats seront plus ou moins les mêmes, ou proches. Cela dépendra à quel point vous voulez prendre des risques pour être devant et à quel point vous voulez contrôler. Vous pouvez aussi faire des erreurs et cela peut tout changer, donc je ne sais pas. »
Augusto Fernández : « Je pense que dans 50 % des courses, on aura le même vainqueur. »
Aleix Espargaró : « J’ai le sentiment que si vous avez la vitesse pour 12 tours, vous l’avez pour 25. Peut-être que vous ne pourrez pas vous battre pendant les trois derniers tours à cause de la dégradation des pneus, mais je pense que si quelqu’un est fort le samedi, il sera fort le dimanche. »
Joan Mir : « Les personnes qui ne gèrent pas très bien le pneu seront bien sûr un peu pénalisées durant les courses longues, mais pas dans les courses Sprint. »
Álex Rins : « Si vous êtes rapide durant la course Sprint, vous serez rapide durant la course longue. Ce sera plus ou moins comme ça. »
Pol Espargaró : « Je n’en ai aucune idée. Il y a beaucoup de facteurs qui peuvent influer, comme l’essence et les pneus. C’est très délicat de donner une réponse, mais ça va être drôle. »
Johann Zarco : « Combien de fois en 21 weekends ? Maximum cinq fois ! Il n’y en aura pas beaucoup, et Pecco est le genre de pilote qui peut en faire. »