L’affaire du « Hachimaki » porté par Manu Gonzalez lors du Grand Prix du Japon suscite une vive polémique, mettant en lumière les enjeux complexes liés à la culture, au sport et à la politique internationale. Une déclaration attribuée à QJ Motors a exigé le licenciement de Gonzalez, suscitant de nombreuses interrogations sur l’origine de cette information et les motivations de ses auteurs. Le team Gresini enquête.
La polémique autour de Manuel Gonzalez et du port du Hachimaki lors du Grand Prix du Japon continue de susciter des interrogations. Une déclaration attribuée à QJ Motors, demandant le licenciement de Gonzalez à la suite de son geste, a circulé récemment, mais des doutes quant à son authenticité sont maintenant levés et notamment par le team Gresini. Le porte-parole de l’équipe, qui a maintenu une présence au Japon en préparation pour le prochain voyage en Australie, a réagi pour clarifier la situation.
« Nous connaissons la polémique provoquée par cette déclaration, dont nous vérifions actuellement l’origine, » a déclaré le porte-parole. « Rien ne nous est parvenu officiellement, et nous analysons la source. Bien que nous comprenions la déception venue de Chine, quel que soit l’auteur de cette note, nous insistons sur le fait que le pilote n’a aucune responsabilité dans cette affaire. Le Hachimaki est en vente libre dans tout le Japon. »
Gresini Racing s’est engagé à mener une enquête rigoureuse pour comprendre l’origine de cette déclaration, en particulier parce que, comme le souligne leur porte-parole, le contenu du message ne semble pas être rédigé par quelqu’un ayant une connaissance approfondie des contrats impliqués. La note anonyme, dont la seule source de validation est un code QR menant à l’application chinoise WeChat, soulève des questions quant à sa véracité selon GPOne.
Team Gresini : « si quelqu’un s’est senti offensé, il a droit à des excuses »
Le Hachimaki, symbolisant l’engagement et la persévérance, n’est pas étranger aux controverses dans le monde du sport. Un cas similaire avait déjà impliqué Johann Zarco, qui avait refusé de changer le design de son casque arborant le symbole du soleil levant, malgré plusieurs critiques.
L’équipe Gresini a également souligné l’importance de la transparence dans cette affaire et l’intention de faire preuve de diplomatie en cas de préjudice causé par ce geste : « si quelqu’un s’est senti offensé, il a droit à des excuses, » a ajouté le porte-parole.
L’avenir de Manuel Gonzalez au sein de Gresini ne semble pas compromis, surtout avec son passage à l’équipe Intact GP déjà planifié pour la saison prochaine. En attendant, la situation attire une attention accrue, notamment en raison de l’ampleur du groupe Qianjiang, propriétaire de QJ Motors, qui pourrait difficilement laisser circuler une déclaration aussi controversée sans une confirmation claire.
Avec ces déclarations, l’équipe Gresini prend ses distances par rapport à la polémique et cherche à rétablir la vérité derrière cette affaire, tout en soulignant l’importance de la prudence face à des rumeurs non confirmées.