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Le MotoGP a trouvé la recette du succès avec un règlement technique qui semble donner sa chance à tout le monde, écuries privées y compris. Les effectifs sont là, le public répond présent, le championnat est serré et les Grands Prix à rebondissements. Le meilleur des mondes ? Pour les spectateurs peut-être. Mais les acteurs aimeraient un peu moins d’agitation.  En révisant, par exemple, le format des qualifications. Dovizioso avait lancé le débat. Aujourd’hui, c’est Yamaha qui se fait l’écho du pilote Ducati.

Se qualifier, en MotoGP, c’est commencer à y travailler dès la toute première séance d’essais libres du vendredi matin. L’objectif ? Être dans les dix premiers à chacun de ses exercices afin d’éviter les repêchages qui écornent déjà les chances d’une belle prestation lors de la course de dimanche. Une Q.1 de tous les dangers si l’on ne s’y classe pas parmi les deux premiers. Car c’est alors l’assurance de partir, au mieux, treizième.

Du coup, le suspense court du vendredi matin au samedi matin. Trois échéances à honorer si bien qu’il n’ait que le samedi après-midi qui est dévolu aux seuls réglages pour le Grand Prix dominical. Avec le choix des pneus qui va bien.

Un schéma qui n’est pas satisfaisant pour certains. Qui semblent être de plus en plus nombreux. Andrea Dovizioso a lancé le sujet dans un contexte par ailleurs marqué par des pneus Michelin difficiles à cerner. Or, on ne peut pas s’occuper de la course en pensant aux qualifications. Pour Dovizioso, avoir un jour seulement consacré à la sélection pour la Q.2 ce serait bien. Et ce serait le vendredi. Le reste du meeting, avant les qualifications proprement dites, serait ainsi consacré à la définition des réglages pour la course.

Une idée que Yamaha avoue partager par la voix de Massimo Meregalli : « ce serait bien mieux pour préparer la course et notamment en ce moment. Au vu de la tenue actuelle des pneus Michelin, ça laisserait plus de temps aux équipes pour se mettre au point. On jouerait la Q.2 le vendredi et le reste du temps, on travaillerait sur la course ».

« Maintenant, ce n’est pas à nous de décider ». Dorna, pour l’instant, ne relève pas. Et cela se comprend : sa démarche actuelle entretient l’intérêt à chaque séance d’essais. Cependant, si la grogne se répand, qui sait si une discussion ne finira pas par s’ouvrir ?

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