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Claudio Domenicali

Claudio Domenicali est revenu sur la signature de Marc Marquez pour une de ses deux Ducati usine en MotoGP. Il a été relevé que la vitesse avec laquelle l’accord entre Marc Marquez et Ducati a été conclu contraste fortement avec le processus laborieux de Valentino Rossi pour finaliser son dernier contrat en MotoGP. Rossi a passé des mois à négocier son accord pour 2021 avec l’équipe satellite Petronas de Yamaha après avoir quitté l’équipe d’usine. En revanche, Marquez et Ducati ont scellé leur entente en quelques jours seulement, après un retournement dramatique impliquant Jorge Martin.

Initialement, Ducati avait offert son guidon d’usine pour 2025 à Jorge Martin et proposé à Marc Marquez de piloter une GP25 chez Pramac. Mais Marquez a refusé cette offre, forçant Ducati à repenser sa stratégie. Claudio Domenicali, PDG de Ducati, a expliqué la rapidité de ces négociations lors d’une interview avec MOW : « en vérité, tout s’est très bien passé. Il y a bien sûr beaucoup de détails, mais Ducati et l’équipe de Marquez ont été rapides dans ce domaine également. Il n’y a pas eu de difficultés particulières. »

L’arrivée de Marquez, une figure légendaire avec une rivalité célèbre contre Rossi, pourrait provoquer une onde de choc en Italie, le pays natal de Ducati. « C’est un grand champion et, comme tous les grands champions, il est à la fois adoré et critiqué« , a admis Domenicali. « Certains pensent que nous n’aurions pas pu faire un meilleur choix, tandis que d’autres disent le contraire. Une décision devait être prise et nous sommes convaincus que c’est la meilleure pour Ducati pour rester compétitif. »

Claudio Domenicali : « dans notre sport, il faut faire des choix et il n’est pas toujours possible de continuer ensemble »

Cette décision audacieuse a coûté à Ducati non seulement Martin, qui rejoindra Aprilia, mais aussi l’actuel pilote d’usine Enea Bastianini, qui partira chez Tech3 KTM. Domenicali a évoqué son adieu émouvant à Bastianini : « adieu est un mot que je n’aime pas. Peut-être que c’était simplement un au revoir. Dans notre sport, il faut faire des choix et il n’est pas toujours possible de continuer ensemble. »

Domenicali a souligné la difficulté de ces décisions : « si cela ne tenait qu’à moi, j’enverrais des dizaines de Desmosedici sur la piste pour garder tous les pilotes qui ont passé par Borgo Panigale. Mais ce n’est pas possible. Enea est un grand pilote et un garçon extraordinaire, et il est clair qu’en ce moment nous souffrons. Mais c’est du sport. »

Ainsi, l’union entre Marc Marquez et Ducati marque un nouveau chapitre audacieux pour la marque italienne, déterminée à rester au sommet de la compétition MotoGP. Cependant, les tuniques rouges en paient le prix fort. Car pour un Marquez gagné, deux pilotes ont été perdus auxquels pourraient s’ajouter un troisième avec Bezzecchi en partance pour Aprilia selon la rumeur et même une écurie avec Pramac que Yamaha attend les bras ouverts.

S'il y avait de la démocratie en MotoGP, la Ducati Desmosedici de l'équipe officielle reviendrait à Marc Marquez (avec tout le respect que je dois à Jorge Martín)

Chère Gigi, écoute un idiot : la seule façon de choisir le bon pilote entre Márquez, Martín et Bastianini est arrêtez-les avec le contrat

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