Il y en a eu des choses à dire sur ce Grand Prix de Catalogne qui marquait la septième manche de la saison. Et apparemment, il y en a encore à développer. Jorge Lorenzo en fait la démonstration dans son émission « 99 secondes » diffusée sur la toile. Son expertise des événements qui ont eu cours ce week-end sur le tracé de Montmelo donne une autre perspective sur la victoire ratée de Fabio Quartararo du côté de Barcelone. Un succès immanquable selon le quintuple Champion du Monde qui constate trois erreurs commises par le Français.
Jorge Lorenzo continue ses chroniques sur la saison en cours dans une émission « 99 secondes » qui égaye l’ « after » des chauds meetings de Grand Prix. Celui de Catalogne a donné matière à causer et le Majorquin ne s’est pas privé pour développer le sujet, avec l’analyse chirurgicale qu’on lui connait. Il dit ainsi : « avec la 5e pole position consécutive, Quartararo s’est avéré être le meilleur dans le tour chrono, mais il a raté l’opportunité de gagner la course en raison de trois erreurs qui, à mon avis, ont conditionné la victoire ».
Jorge Lorenzo : « Quartararo n’aurait pas dû être sanctionné pour ça »
Por Fuera révèle les trois écueils : « il a fait une erreur au départ, quand il s’est retrouvé derrière il a un peu perdu patience, finissant au large et perdant des positions. Il s’est également trompé dans le combat avec Zarco, lorsqu’il a coupé la chicane. Puis le cas de la combinaison… A mon avis ce n’était absolument pas de sa faute et il a bien fait de continuer. Alors clairement c’était dangereux en cas de chute, mais le pauvre Fabio ne pouvait rien faire d’autre et ce n’était pas sa faute. Il a pensé aux points et au championnat et à mon avis il n’aurait pas dû être sanctionné pour ça ».
Une conclusion qui remet une fois de plus la direction de course sur la sellette. Une autorité systématiquement contestée par une large partie du paddock, ce qui finit par poser la question de sa légitimité. Combien de temps encore l’organisateur Dorna et la FIM pourront-ils rester sourds à cette vague de contestations qui grossit à chaque Grand Prix ?