• La 6ème manche du Championnat du Monde FIM MotoGP
et les 5ème et 6ème manches du Championnat du Monde FIM ENEL MotoE™
ont tenu toutes leurs promesses en termes de spectacle et de
performances de haut niveau.
• Les gammes MICHELIN Power Slick pour le MotoGP, tout
comme les gommes spécifiquement développées pour les motos
électriques du MotoE, ont permis aux pilotes d’enregistrer
plusieurs nouveaux records.
• En MotoGP, Aleix Espargaro (Aprilia Racing) a établi le
record absolu du circuit en 1’38.190. En MotoE, le nouvelle
référence du tour est désormais détenue par Nicholas Spinelli (Tech
3 E-Racing) en 1’48.025.
Sur le circuit catalan, d’une longueur de 4,627 km, fort de six virages à gauche et huit à droite, la difficulté principale du week-end était l’absence de grip. Dans pareil cas les pilotes adaptent leur pilotage et le contrôle de traction de leur moto pour limiter les phases de patinage du pneu arrière. Ce dernier a en effet besoin d’être préservé lors de sa montée en température, afin que ses performances dans la durée ne soient pas impactées. Sur cette piste où chacun avait beaucoup de place pour s’exprimer, il convenait donc de faire preuve de beaucoup de doigté. Pour aider les pilotes à tirer toute la quintessence de leurs pneumatiques dans pareilles conditions, les équipes techniques de Michelin leur ont apporté un soutien attentif.
Pour le Gran Premi Monster Energy de Catalunya 2024, les partenaires de Michelin avaient à leur disposition trois crans de gomme (Soft, Medium, Hard) pour le pneu avant (symétrique) et deux (Soft et Medium) pour l’arrière. Compte tenu du nombre de virages plus important à droite, l’épaule droite du pneu arrière était renforcée. Pour la course Sprint, tous les pilotes ont sélectionné le mélange Medium pour l’avant, et le Soft pour l’arrière. A l’occasion du Grand Prix, c’est à nouveau le cran de gomme Medium qui a été choisi par tous pour l’avant, et cette fois de manière majoritaire pour l’arrière. Seuls quatre pilotes ont opté pour un pneu Soft : Marc et Alex Marquez (Gresini Racing), Pedro Acosta (Red Bull GASGAS Tech 3) et Jack Miller (Red Bull KTM).
« Les pilotes ont réussi à compenser le manque de grip par une utilisation affinée de nos pneus, et par les réglages adaptés de leur moto », confirme Piero Taramasso, manager de la compétition deux-roues de Michelin. « Lors des premiers essais, nos partenaires ont essayé toutes les gommes mises à leur disposition, et ils sont vite arrivés à identifier les mélanges Soft et Medium comme les meilleurs pour l’avant. Concernant l’arrière, le Soft était source de performances supérieures dans l’absolu, mais le pneu Medium permettait d’être plus serein dans la durée. Toutefois, comme nous avons pu le voir en Grand Prix, le Soft était aussi un choix qui pouvait payer, malgré la température élevée du sol (46°C). Outre le podium de Marc Marquez, je note que le record du tour en course de Pedro Acosta a été battu en pneu soft, et que celui-ci a pu remonter jusqu’à la 13ème place après sa chute, en attaquant jusqu’aux derniers virages du Grand Prix. Ces faits soulignent l’extraordinaire polyvalence de nos pneus, en marge de leurs spécificités et de leurs propres fenêtres d’exploitation. Enfin, tous les records battus ce week-end confirment une fois de plus notre leadership technologique, et les bienfaits apportés par nos nouveaux mélanges de gomme. »
Samedi après-midi, la course Sprint (12 tours) a été remportée par Aleix Espargaro (Aprilia Racing), devant Marc Marquez (Gresini Racing) et Pedro Acosta (Red Bull GASGAS Tech 3).
Dimanche, le Grand Prix (24 tours) a vu la victoire de Francesco Bagnaia (Ducati Lenovo Team), devant Jorge Martin (Prima Pramac Racing), et Marc Marquez (Gresini Racing).
En marge du record absolu du circuit, le MotoGP a enregistré ce week-end deux nouvelles références chronométriques :
- Le tour le plus rapide en course, réalisé en 1’39.664 par Pedro Acosta (Red Bull GASGAS Tech 3) au 7ème tour du Grand Prix.
- La durée du Grand Prix, qui a quant à elle été abaissée de plus de 10 secondes, en 40’11.726.