C’est avec une image plus que par sa performance que Jorge Martin a marqué cette première journée du Grand Prix de Catalogne qui s’est déroulée ce vendredi. S’appuyant jusqu’à hauteur d’épaule en passant un virage, il est entré dans l’album photos éternel des Grands Prix, mais à part ça, il a tout juste sauvé son casque du couperet de la Q1. Il sait qu’il a encore du travail à faire s’il veut rester sur le radar de Pecco Bagnaia et dans la ligne de mire des décideurs de Ducati, qui ont confirmé la présence de Bastianini en rouge en 2024 …
Avant de parler de sa journée à Montmelò, Jorge Martin a expliqué sa technique du virage … « Vous le remarquez, mais sans plus. C’est comme jouer avec le genou, c’est déjà courant car ce n’est pas qu’ici… Cela m’est aussi arrivé en Autriche. C’est très superficiel et je ne remarque pas que ça me retient, loin de là ». Puis il le reconnait : « cela a été un peu plus pour le spectacle que pour la performance… Mais ça fatigue un peu plus que d’habitude, donc en course je ne pense pas que tu me verras toucher avec mon épaule ».
Reste que le Madrilène a souffert ce vendredi sur le circuit Barcelone-Catalogne. Troisième le matin, il se montrait bien moins fringant l’après-midi : « cela a été une journée un peu difficile » avoue-t-il. « Nous avons dû tester de nombreux pneus, y compris le pneu dur avant, qui n’est pas une gomme que nous testons habituellement. Avec ces températures, j’ai décidé de l’essayer et la vérité est que je ne me sentais pas mal, mais quand je suis passé au « time Attack », je n’avais aucune adhérence arrière ».
That's just ridiculous really isn't it 😅@88jorgemartin 🔥#CatalanGP 🏁 pic.twitter.com/DR0AnhVl03
— MotoGP™🏁 (@MotoGP) September 1, 2023
Jorge Martin : « Pecco Bagnaia s’est senti un peu mieux que moi et Zarco aussi, donc ils ont probablement vu quelque chose que je n’ai pas vu »
« Je souffre beaucoup en traction et, quand je veux faire cette attaque du chrono, je dois me débrouiller comme si j’étais au 15e tour. Je ne peux pas exploiter ce tour dont je dispose, donc j’espère faire un grand pas ce samedi. Être à une seconde d’écart, ce n’est pas là où nous devons être » explique le pilote Pramac.
Sur la domination affichée par Aprilia, il commente : « je pense que, comme cela s’est produit en Argentine, ils ont beaucoup de grip, ils parviennent à très bien arrêter la moto. Je ne sais pas pourquoi. Et surtout, ils ont beaucoup de traction lorsqu’ils mettent la moto droite ». Mais il y a aussi ça, dans son propre camp : « Pecco Bagnaia s’est senti un peu mieux que moi et Zarco aussi, donc ils ont probablement vu quelque chose que je n’ai pas vu ».
Il termine : « au niveau du grip, l’aérodynamisme ne change rien, et en ligne droite je ne suis pas très rapide non plus, même si je pèse peu et en principe je me débrouille bien. Avec le vent d’aujourd’hui, la moto ne roulait pas et, en général, tout était contre nous. Espérons faire un pas d’ici samedi ».
MotoGP Catalogne J1 : classement
Crédit classement motogp.com