MotoGP, Catalogne J2, Marc Marquez (Honda/Q12 S11) : "pendant au moins cinq tours, j’ai vu les premiers, c’est important pour rester motivé"

Marc Marquez a fait le boulot ce samedi pour Honda, surtout si l’on regarde la situation de ses trois collègues de arque qui sot resté scotchés au fond du classement. Son premier exploit a été de sortir de la Q1 et son second de ne pas céder à sa nature d’aller chercher trop vite et trop fort la proie qui est devant lui. Onzième d’une course Sprint à 11 secondes d’un vainqueur impérial qu’a été un Aleix Espargaró après 12 tours, il a évité la correction de la seconde prise à chaque occasion de passer la ligne d’arrivée. Il a aussi revu les hommes de tête pendant un moment, ce qui est bon pour le moral. Pendant ce temps, son équipier Joan Mir finissait bon dernier …

« Pour moi, personnellement, ce fut une belle journée » commence Marc Marquez à propos de son samedi. « J’ai eu bien plus que ce que je pensais pouvoir obtenir, surtout en Q1 où j’ai vraiment trop risqué. En Q2, je ne voulais pas risquer plus que nécessaire, donc j’ai fait un chrono plus normal. Et puis dans la course Sprint, j’ai bien commencé, je me voyais devant et j’ai essayé d’attaquer ».

**Marc Marquez : « il faut chercher ces petites motivations, même si ce sont des moments très courts »**

Mais il n’a pas franchi la ligne rouge … « Je savais que j’utilisais beaucoup, beaucoup les pneus, à l’arrière comme à l’avant, pendant ces cinq ou six premiers tours. Plus que tout, pour moi, de me voir là, proche du premier… Cela a duré au moins cinq tours, je les ai vus… C’est important pour rester motivé. Puis j’ai ralenti, nous sommes revenus un peu là où nous en étions. Demain sera une course très longue, où nous souffrirons sûrement davantage. Mais je suis content en ce qui concerne mon rythme personnellement ».

Il ajoute : « il faut chercher ces petites motivations, même si ce sont des moments très courts ». Il se souvient aussi du départ, où il s’est frictionné avec son frère Alex … « C’était serré. Nous ne nous sommes pas touchés. Je crois en revanche qu’ils se sont touchés devant moi, ils sont devenus comme un sandwich. Un peu ce qui s’est passé en Autriche, mais dans une autre dimension, parce que la courbe était beaucoup plus longue. Mais les premiers tours, surtout dans un Sprint, tout le monde pousse, tout le monde dépasse. Il y a des dépassements à la limite, mais tant que c’est dans cette limite, c’est beau pour la moto » termine l’officiel Honda dont les trois autres motos ont fini aux trois dernières places.