MotoGP Catalogne J2 Andrea Dovizioso (Yamaha/19) : "Yamaha n’a pas de programme structuré pour moi"

Quoi de neuf chez Andrea Dovizioso ? Que du vieux et cela l’amène encore un peu plus à se demander ce qu’il fait là. Au sein de son team RNF on a visiblement tenté l’impossible sur sa Yamaha avant de revenir à des errements connus puisque le remède a été pire que le mal. Il commente son samedi qui était une nouvelle journée de déception. Et il confirme une fin inéluctable. Le plus tôt ne serait-il pas le mieux ?

Andrea Dovizioso ne sait plus à quel saint se vouer dans son calvaire et chaque commentaire tourne de plus en plus à la pénitence. Un chemin de croix qu’il résume ainsi : « être optimiste, c’est se la raconter. Les objectifs que j’avais ne sont pas atteignables. J’ai des idées claires sur ce qui se passe et pour moi aussi donc je ne passe pas des nuits à réfléchir, je connais la raison des difficultés. C’est difficile mais ce sont des expériences et il faut les prendre comme telles. On aimerait être toujours au top mais on ne peut pas toujours, je m’attendais à une autre moto ».

**Andrea Dovizioso : « ce qui serait idéal pour moi demanderait du temps et de l’argent«**

Néanmoins, il est allé faire le point avec Yamaha, qui n’aura plus que ses deux motos officielles en 2023 sur la grille de départ du MotoGP. Et la réponse a été la confirmation de la situation actuelle : « j’ai parlé à Yamaha et ils n’ont pas de programme structuré pour moi. Cependant ils sont premiers et ils ont gagné l’an dernier. Ce qui serait idéal pour moi demanderait du temps et de l’argent, des choses qu’on ne peut pas changer en un week-end ».

Et’puis il sent que l’époque a changé et que cette dernière évolution l’a laissé sur le carreau : « ces dernières années, le MotoGP est allé dans une certaine direction technique qui demande des ingénieurs compétents et certains arrivent de la Formule 1. Nous avons besoin d’ingénieurs de ce calibre, bien plus que par le passé. C’est aussi pour ça que je dis que le MotoGP a changé. De nombreux aspects aident les pilotes à rouler. Les ingénieurs ont repris les projets et ça marche, c’est comme ça le MotoGP » termine Dovi sur GPOne.